Samba Sy, coordonnateur du Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR) a fustigé un climat politique et social « délétère », alertant sur une « dérive autoritaire, une crise économique et une justice jugée sous influence ».
Dans un entretien accordé au quotidien « L’Observateur », Samba Sy a réaffirmé la détermination du Front. « Nous attendons toujours que l'autorité dise « autorisée ». En tout cas, nous avons fait notre déclaration de marche depuis le 21 octobre », a-t-il précisé. Au moment de l'entretien hier, jeudi en début d'après-midi, l'absence de réponse défavorable était interprétée comme une autorisation tacite.
« Nous préparons cette mobilisation avec beaucoup de sérieux, à travers des rencontres avec nos militants, les 80 partis et mouvements membres du Front, mais aussi d'autres entités non affiliées qui partagent nos préoccupations », a martelé le coordonnateur. Le FDR a d'ailleurs multiplié les tournées dans la région de Dakar (Guédiawaye, Rufisque, Pikine, Dakar), notant un « élan » citoyen pour « dire stop » à la situation actuelle.
Le responsable du FDR a estimé que le Sénégal traverse une « période sombre » où « les libertés sont agressées, les conquêtes démocratiques sont piétinées » depuis dix-huit mois. « Le pays vit une situation d’insécurité politique », selon M. Sy qui a signalé que « ce ne sont pas seulement les journalistes ou les chroniqueurs qui sont visés, mais aussi des citoyens ordinaires. Certains sont arrêtés pour leurs opinions, d'autres pour leurs relations ou leurs amitiés.
Au-delà de la répression politique, Samba Sy a tiré la sonnette d'alarme sur l'économie. « Le pays est bloqué. Des milliers de jeunes ont perdu leur emploi pour des raisons politiques. Le coût de la vie explose, les prix sont devenus inatteignables », a-t-il lancé. Il a déploré le fait que le Sénégal, autrefois un modèle de stabilité, renvoie désormais un « visage pâle » sur la scène internationale.
A noter que la manifestation a finalement été autorisée. Cependant il y a eu un changement d'itinéraire.
Dans un entretien accordé au quotidien « L’Observateur », Samba Sy a réaffirmé la détermination du Front. « Nous attendons toujours que l'autorité dise « autorisée ». En tout cas, nous avons fait notre déclaration de marche depuis le 21 octobre », a-t-il précisé. Au moment de l'entretien hier, jeudi en début d'après-midi, l'absence de réponse défavorable était interprétée comme une autorisation tacite.
« Nous préparons cette mobilisation avec beaucoup de sérieux, à travers des rencontres avec nos militants, les 80 partis et mouvements membres du Front, mais aussi d'autres entités non affiliées qui partagent nos préoccupations », a martelé le coordonnateur. Le FDR a d'ailleurs multiplié les tournées dans la région de Dakar (Guédiawaye, Rufisque, Pikine, Dakar), notant un « élan » citoyen pour « dire stop » à la situation actuelle.
Le responsable du FDR a estimé que le Sénégal traverse une « période sombre » où « les libertés sont agressées, les conquêtes démocratiques sont piétinées » depuis dix-huit mois. « Le pays vit une situation d’insécurité politique », selon M. Sy qui a signalé que « ce ne sont pas seulement les journalistes ou les chroniqueurs qui sont visés, mais aussi des citoyens ordinaires. Certains sont arrêtés pour leurs opinions, d'autres pour leurs relations ou leurs amitiés.
Au-delà de la répression politique, Samba Sy a tiré la sonnette d'alarme sur l'économie. « Le pays est bloqué. Des milliers de jeunes ont perdu leur emploi pour des raisons politiques. Le coût de la vie explose, les prix sont devenus inatteignables », a-t-il lancé. Il a déploré le fait que le Sénégal, autrefois un modèle de stabilité, renvoie désormais un « visage pâle » sur la scène internationale.
A noter que la manifestation a finalement été autorisée. Cependant il y a eu un changement d'itinéraire.