En ce qui concerne les fumeuses scènes du mercredi et jeudi dernier, la tutelle parle de remous saisonniers qui peuvent être liés à des questions qui sont d’actualité particulièrement aux bourses mais aussi à des pressions pour tenter de faire revenir le gouvernement sur telle ou telle réforme donc ce sont des questions à aborder avec beaucoup de sérénité. Ce, d’autant plus indique le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, « le gouvernement est très ouvert à la fois en permettant aux étudiants d’avoir des conditions meilleures, en livrant des résidences universitaires, plus de lits. Ce qui a été le cas cette année à Dakar, Saint-Louis, Bambey et à Thiès, cela va être le cas dans quelques jours ».
Pour les bourses, l’une des revendications des étudiants, «le problème est en train d’être résolu parce que des règles ont été établies et ce sont ces règles qui sont en train d’être mises en œuvre » indique la tutelle qui ne manque pas servir toutefois, « d’abord les conditions de maintien de la bourse, il ne faut pas avoir deux (2) redoublements dans un cycle. Ce sont les conditions d’attribution. On a attribué les bourses pour les nouveaux bacheliers. Les paiements sont en train de se faire ». Mais sur «les conditions d’augmentation de taux, il était retenu qu’après avoir payé les bourses pour les nouveaux bacheliers, nous allions nous concerter avec le ministère de l’Economie et des Finances pour voir l’enveloppe disponible et c’est à partir de cette enveloppe que le nombre de bourses et d’étudiants non boursiers de première année qui sont passés en deuxième année qui aurait des bourses ou des augmentations de bourse, serait déterminé ».
Mari Teuw Niane d’annoncer 33 milliards qui marquent selon ces propres termes « la contribution de l’Etat du Sénégal au soutien aux étudiants ». Ce, en plus «des bourses étrangères que le Sénégal donne et qui sont gérés par le service de bourses de Paris qui tournent autour de 7 milliards. Ce qui veut dire globalement que le Sénégal en 2014 va mettre autour de 40 milliards pour les bourses ». Pour noter l’ «effort important » consenti par l’Etat pour que les étudiants étudient parce que rappelle-t-il, « les bourses sont données pour étudier et pour réussir. Et les absences au niveau des TD, au niveau des cours peuvent entraîner aussi des suppressions de bourses ».
Pour l’accession au Master, autre point qui courrouce les étudiants, la tutelle de préciser que « pour accéder au Master, il faut y être sélectionné, de la même façon lorsque vous avez le baccalauréat, vous êtes sélectionnés, c’est pour cela vous avez les orientations ».
Mais ce qui demeure constant chez le ministre : « quand vous faites 17 ans pour faire une licence, je crois que vous n’avez pas votre place en Master. Ça existe à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) comme d’autres qui ont fait 16, 15 ans, 10, 8 ans pour avoir une licence.
Tout pour Mari Teuw Niane de dire qu’ « il ne peut pas y avoir de master pour tous. Le master est sélectif, c’est la même chose pour le Doctorat, il n’y pas de possibilité d’en avoir pour tous. Il y a ceux qui ont le profil ». Au moment où d’autres feraient mieux de tenter les concours comme l’ «entrée à la FASTEF ou d’autres concours prévus pour les étudiants en licence, un certain nombre de programmes à l’instar de celui ouvert pour tous les citoyens sénégalais au niveau de l’agriculture ou d’autres secteurs » ou « constituer des Groupements d’Intérêt Economique (GIE) pour créer leur entreprise étant entendu que l’université n’est pas un lieu pour trouver un emploi ».
« L’université vous prépare, vous donne un diplôme. Et en rapport de plus en plus avec le pouvoir public et les entreprises va tenir compte de ces possibilités d’insertion et vous faciliter la possibilité de vous auto-employer… », tonne le ministre selon qui : « L’avenir est la résultante d’une bataille, c’est en se battant qu’on trouve des opportunités et ces opportunités le gouvernement essaie de les créer. C’est pour cela qu’il y a ce projet ambitieux du président de la République, le Plan Sénégal Emergent (PSE) pour attirer des entreprises dans notre pays, ce plan d’autosuffisance du riz, même agricole communautaire,…
En droite ligne de remettre sur pied le système qui ne marche pas, Mari Teuw Niane d’avertir les étudiants. « L’espace universitaire a été pendant longtemps malheureusement un espace de violence, où la force devenait maître alors que c’est un espace qui doit être de paix, de connaissance, de discussions et de critiques intellectuelles. Et c’est en cela qu’il est essentiel que ce qui se passe soit banni. Je félicite les forces de l’ordre d’avoir appuyé le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour que la force ne soit pas la loi dans l’espace universitaire, que la matière grise reste et demeure la chose la plus importante dans cet espace et comme je l’ai dit tant qu’il y aura la moindre menace de violence au niveau de l’espace universitaire, les forces de l’ordre y seront ».
Sans oublier de répondre au Syndicat Autonome de l’Enseignement du Supérieur (SAES) qui alerte sur la violation des franchises universitaires sur les ondes de la Rfm. « Les franchises universitaires n’excluent pas aucunement la présence des forces de l’ordre. Ces franchises disent clairement que c’est l’autonomie, c’est la liberté de penser, de produire sa pensée, la liberté de la diffuser, l’enseigner mais ce n’est pas le fait de pouvoir utiliser des coups de poings, de pierres, de couteaux ou de coupes-coupes par rapport à d’autres et si ces faits se déroulent , il est impératif que l’autorité qui est la responsable de l’université fasse appel à des forces pour que ces violences cessent.
Pour le gouvernement, ce n’est que « le jour où cette menace disparaîtra » que « les forces de l’ordre quitteront ».
Pour les bourses, l’une des revendications des étudiants, «le problème est en train d’être résolu parce que des règles ont été établies et ce sont ces règles qui sont en train d’être mises en œuvre » indique la tutelle qui ne manque pas servir toutefois, « d’abord les conditions de maintien de la bourse, il ne faut pas avoir deux (2) redoublements dans un cycle. Ce sont les conditions d’attribution. On a attribué les bourses pour les nouveaux bacheliers. Les paiements sont en train de se faire ». Mais sur «les conditions d’augmentation de taux, il était retenu qu’après avoir payé les bourses pour les nouveaux bacheliers, nous allions nous concerter avec le ministère de l’Economie et des Finances pour voir l’enveloppe disponible et c’est à partir de cette enveloppe que le nombre de bourses et d’étudiants non boursiers de première année qui sont passés en deuxième année qui aurait des bourses ou des augmentations de bourse, serait déterminé ».
Mari Teuw Niane d’annoncer 33 milliards qui marquent selon ces propres termes « la contribution de l’Etat du Sénégal au soutien aux étudiants ». Ce, en plus «des bourses étrangères que le Sénégal donne et qui sont gérés par le service de bourses de Paris qui tournent autour de 7 milliards. Ce qui veut dire globalement que le Sénégal en 2014 va mettre autour de 40 milliards pour les bourses ». Pour noter l’ «effort important » consenti par l’Etat pour que les étudiants étudient parce que rappelle-t-il, « les bourses sont données pour étudier et pour réussir. Et les absences au niveau des TD, au niveau des cours peuvent entraîner aussi des suppressions de bourses ».
Pour l’accession au Master, autre point qui courrouce les étudiants, la tutelle de préciser que « pour accéder au Master, il faut y être sélectionné, de la même façon lorsque vous avez le baccalauréat, vous êtes sélectionnés, c’est pour cela vous avez les orientations ».
Mais ce qui demeure constant chez le ministre : « quand vous faites 17 ans pour faire une licence, je crois que vous n’avez pas votre place en Master. Ça existe à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) comme d’autres qui ont fait 16, 15 ans, 10, 8 ans pour avoir une licence.
Tout pour Mari Teuw Niane de dire qu’ « il ne peut pas y avoir de master pour tous. Le master est sélectif, c’est la même chose pour le Doctorat, il n’y pas de possibilité d’en avoir pour tous. Il y a ceux qui ont le profil ». Au moment où d’autres feraient mieux de tenter les concours comme l’ «entrée à la FASTEF ou d’autres concours prévus pour les étudiants en licence, un certain nombre de programmes à l’instar de celui ouvert pour tous les citoyens sénégalais au niveau de l’agriculture ou d’autres secteurs » ou « constituer des Groupements d’Intérêt Economique (GIE) pour créer leur entreprise étant entendu que l’université n’est pas un lieu pour trouver un emploi ».
« L’université vous prépare, vous donne un diplôme. Et en rapport de plus en plus avec le pouvoir public et les entreprises va tenir compte de ces possibilités d’insertion et vous faciliter la possibilité de vous auto-employer… », tonne le ministre selon qui : « L’avenir est la résultante d’une bataille, c’est en se battant qu’on trouve des opportunités et ces opportunités le gouvernement essaie de les créer. C’est pour cela qu’il y a ce projet ambitieux du président de la République, le Plan Sénégal Emergent (PSE) pour attirer des entreprises dans notre pays, ce plan d’autosuffisance du riz, même agricole communautaire,…
En droite ligne de remettre sur pied le système qui ne marche pas, Mari Teuw Niane d’avertir les étudiants. « L’espace universitaire a été pendant longtemps malheureusement un espace de violence, où la force devenait maître alors que c’est un espace qui doit être de paix, de connaissance, de discussions et de critiques intellectuelles. Et c’est en cela qu’il est essentiel que ce qui se passe soit banni. Je félicite les forces de l’ordre d’avoir appuyé le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour que la force ne soit pas la loi dans l’espace universitaire, que la matière grise reste et demeure la chose la plus importante dans cet espace et comme je l’ai dit tant qu’il y aura la moindre menace de violence au niveau de l’espace universitaire, les forces de l’ordre y seront ».
Sans oublier de répondre au Syndicat Autonome de l’Enseignement du Supérieur (SAES) qui alerte sur la violation des franchises universitaires sur les ondes de la Rfm. « Les franchises universitaires n’excluent pas aucunement la présence des forces de l’ordre. Ces franchises disent clairement que c’est l’autonomie, c’est la liberté de penser, de produire sa pensée, la liberté de la diffuser, l’enseigner mais ce n’est pas le fait de pouvoir utiliser des coups de poings, de pierres, de couteaux ou de coupes-coupes par rapport à d’autres et si ces faits se déroulent , il est impératif que l’autorité qui est la responsable de l’université fasse appel à des forces pour que ces violences cessent.
Pour le gouvernement, ce n’est que « le jour où cette menace disparaîtra » que « les forces de l’ordre quitteront ».