L’assurance est du ministre de l’Enseignement supérieur qui précise que « réformer l’enseignement supérieur passe aussi par réformer l’Université Cheikh Anta Diop qui est la principale université du pays. Et j’ai même utilisé la boutade, c’est tout l’enseignement supérieur du Sénégal vu le nombre d’étudiants qu’il y a au niveau de l’UCAD et qui a beaucoup plus d’étudiants qu’il nous faudrait la première étape de la réforme, c’est de faire décroitre les effectifs de l’UCAD pour cette année, nous avons presque 40.000 bacheliers. Nous allons maintenir le même nombre de bacheliers orientés à l’UCAD que l’année dernière. Ce qui est déjà dans le pourcentage va réduire le taux et dans les années à venir, nous pourrons décroitre davantage pour que l’UCAD à l’horizon 2017 puisse être autour de 60.000 bacheliers ».
Mary Teuw Niane d’indiquer que « ce qui va lui permettre de tirer profit de son potentiel de ressources humaines et pouvoir se positionner pas seulement comme la meilleure université francophone d’Afrique mais être sans doute la meilleure université africaine. C’est ça l’ambition d’un pays comme le Sénégal. Les autres universités vont prendre leur part. L’université virtuelle du Sénégal qui va démarrer en janvier va prendre aussi sa part. Mais il en restera et ceux qui resteront seront orientés aussi dans l’enseignement supérieur privé et dans 2 ans, 3 ans, les nouvelles infrastructures seront en place. Et tous nos étudiants pourront être orientés dans les établissements publics. Il n’y aura pas en ce moment là de bacheliers non orientés » avant de lâcher que « pour cette année aussi, il n’y aura pas de bacheliers non orientés ».