Le ministre français des affaires étrangères, M.Bernard Kouchner a accusé mercredi le chef de la junte guinéenne, Capitaine Moussa Dadis Camara d'avoir décidé de la répression qui a conduit au massacre, le 28 septembre à Conakry. "Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on soupçonne fortement le président intérimaire d'avoir (...) participé à la décision" , a déclaré M.Kouchner au cours d'une audition devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.
Le chef de la diplomatie française a estimé que plusieurs éléments montrent l'implication du Capitaine Dadis Camara, même s'il a avoué qu'il n'était pas "resposable2 du massacre."Evidemment il s'en défend (...). Pourtant, ce sont des bérets rouges, des forces qui entourent l'auteur du coup d'Etat" qui ont perpétré le massacre, a rappelé Bernard Kouchner.
Il a remarqué que le capitaine Dadis Camara "habite toujours dans un camp militaire" dans la banlieue de la capitale "et pas au palais" de la présidence. Il "est toujours entouré de ces forces militaires-là(...), qui ont été renforcées, dit-on, par des troupes venues du Liberia, d'anciens mercenaires", a indiqué le patron du Quai d'Orsay.
Au niveau de la junte, le conseiller spécial du Capitaine Dadis Camara , M.Idrissa Thiam a dénoncé le "lynchage médiatique du président du CNDD".Il a appelé au gouvernement français à faire preuve de "retenue". "Nous demandons à la plus haute autorité française de demander à Bernard Kouchner de faire de la retenue. C'est très, très important",a déclaré M.Thiam au micro de France 24.
A noter que les forces vives guinéennes ont exigé mardi "le départ de la junte et l'arrestation des responsables du massacre du 28 septembre" avant tout dialogue.
Au niveau de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest(CEDEAO), une réunion consacrée à la crise guinéenne est prévue le 12 octobre à Abuja, avec l'appui du Groupe de contact international sur la Guinée.
Source: Africaguinee.com
Le chef de la diplomatie française a estimé que plusieurs éléments montrent l'implication du Capitaine Dadis Camara, même s'il a avoué qu'il n'était pas "resposable2 du massacre."Evidemment il s'en défend (...). Pourtant, ce sont des bérets rouges, des forces qui entourent l'auteur du coup d'Etat" qui ont perpétré le massacre, a rappelé Bernard Kouchner.
Il a remarqué que le capitaine Dadis Camara "habite toujours dans un camp militaire" dans la banlieue de la capitale "et pas au palais" de la présidence. Il "est toujours entouré de ces forces militaires-là(...), qui ont été renforcées, dit-on, par des troupes venues du Liberia, d'anciens mercenaires", a indiqué le patron du Quai d'Orsay.
Au niveau de la junte, le conseiller spécial du Capitaine Dadis Camara , M.Idrissa Thiam a dénoncé le "lynchage médiatique du président du CNDD".Il a appelé au gouvernement français à faire preuve de "retenue". "Nous demandons à la plus haute autorité française de demander à Bernard Kouchner de faire de la retenue. C'est très, très important",a déclaré M.Thiam au micro de France 24.
A noter que les forces vives guinéennes ont exigé mardi "le départ de la junte et l'arrestation des responsables du massacre du 28 septembre" avant tout dialogue.
Au niveau de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest(CEDEAO), une réunion consacrée à la crise guinéenne est prévue le 12 octobre à Abuja, avec l'appui du Groupe de contact international sur la Guinée.
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