Un combattant d'Aqmi, dans le nord du Mali, janvier 2013. Aaron Yoon avait admis avoir voulu rejoindre un camp d'entraînement au Mali. AFP PHOTO / SITE
Vêtu du boubou mauritanien, Aaron Yoon n'a comparu qu'une dizaine de minutes. Le procureur a requis contre lui dix ans de prison pour appartenance à un groupe terroriste. En première instance en juillet 2012, il avait écopé de deux ans.
Selon les procès verbaux de la police, le jeune Canadien aurait admis avoir voulu rejoindre un camp d'entraînement jihadiste au Mali. Mais Yoon a démenti catégoriquement et réaffirmé être venu en Mauritanie pour apprendre le Coran.
Deux de ses amis parmi les preneurs d'otage d'In Amenas
Son arrestation à Nouakchott en décembre 2011 et sa première condamnation en 2012 étaient passées inaperçues, jusqu'en avril dernier, quand deux Canadiens tués figurant sur la liste des preneurs d'otage d'In Amenas ont été identifiés comme étant Ali Medlej et Xristos Katsiroubas, suscitant un intérêt nouveau pour leur compatriote.
Car Yoon, Medlej et Katsiroubas, originaires de la même ville et amis de lycée, s'étaient rendus tous trois en Mauritanie fin 2011. Un mois avant Aaron Yoon, Ali Medlej avait lui aussi été arrêté lors d'un coup de filet dans les milieux islamistes, avant d'être relâché début 2012 faute de preuves. Un de ses coaccusés affirme qu'il aurait alors immédiatement rejoint les camps d'entrainement d'al-Qaïda au Mali via le Sénégal.
Un an plus tard, alors que Yoon était en prison, Medlej et Katsiroubas étaient tués à In Amenas, sur le site gazier algérien théâtre d'une prise d'otage. Aaron Yoon a réaffirmé ce lundi ne jamais avoir été lié à un quelconque réseau terroriste. La cour doit rendre son verdict le 9 juin prochain.
Source: RFI
Selon les procès verbaux de la police, le jeune Canadien aurait admis avoir voulu rejoindre un camp d'entraînement jihadiste au Mali. Mais Yoon a démenti catégoriquement et réaffirmé être venu en Mauritanie pour apprendre le Coran.
Deux de ses amis parmi les preneurs d'otage d'In Amenas
Son arrestation à Nouakchott en décembre 2011 et sa première condamnation en 2012 étaient passées inaperçues, jusqu'en avril dernier, quand deux Canadiens tués figurant sur la liste des preneurs d'otage d'In Amenas ont été identifiés comme étant Ali Medlej et Xristos Katsiroubas, suscitant un intérêt nouveau pour leur compatriote.
Car Yoon, Medlej et Katsiroubas, originaires de la même ville et amis de lycée, s'étaient rendus tous trois en Mauritanie fin 2011. Un mois avant Aaron Yoon, Ali Medlej avait lui aussi été arrêté lors d'un coup de filet dans les milieux islamistes, avant d'être relâché début 2012 faute de preuves. Un de ses coaccusés affirme qu'il aurait alors immédiatement rejoint les camps d'entrainement d'al-Qaïda au Mali via le Sénégal.
Un an plus tard, alors que Yoon était en prison, Medlej et Katsiroubas étaient tués à In Amenas, sur le site gazier algérien théâtre d'une prise d'otage. Aaron Yoon a réaffirmé ce lundi ne jamais avoir été lié à un quelconque réseau terroriste. La cour doit rendre son verdict le 9 juin prochain.
Source: RFI