Dès le début, cette affaire a déchaîné la colère des milieux islamistes radicaux qui estimaient que le blogueur avait dénigré le prophète Mahomet, quand lui disait avoir voulu dénoncer l'instrumentalisation de la religion pour justifier certaines discriminations au sein de la société mauritanienne. Son premier avocat a ainsi jeté l'éponge après des menaces.
Des appels au meurtre du blogueur ont circulé sur les réseaux sociaux, et dans la rue, plusieurs rassemblements réclamant son exécution ont émaillé le marathon judiciaire.
L'affaire est même remontée jusqu'au chef de l'Etat. Début 2014, face à une foule massée devant la présidence pour une manifestation dite de « défense du Prophète », Mohamed ould Abdel Aziz avait réaffirmé : « La Mauritanie n'est pas laïque, l'islam est au-dessus de tout », et avait remercié les manifestants de s'être mobilisés pour « condamner le crime commis par un individu contre l'islam ».
Mais à l'opposé des pressions de rue, largement alimentées par des enjeux politiques internes, il y avait aussi les pressions des défenseurs des droits humains et de la communauté internationale qui dénonçaient une atteinte à la liberté d'expression du blogueur et s'inquiétaient de cette première condamnation à mort pour apostasie dans le pays : l'affaire était donc devenue bien embarrassante pour les autorités.
L’avocate d'Ould Mkheitir espère que la page est désormais tournée, mais admet qu'il n'est pas sûr que son client puisse rester en Mauritanie en toute sécurité.
Des appels au meurtre du blogueur ont circulé sur les réseaux sociaux, et dans la rue, plusieurs rassemblements réclamant son exécution ont émaillé le marathon judiciaire.
L'affaire est même remontée jusqu'au chef de l'Etat. Début 2014, face à une foule massée devant la présidence pour une manifestation dite de « défense du Prophète », Mohamed ould Abdel Aziz avait réaffirmé : « La Mauritanie n'est pas laïque, l'islam est au-dessus de tout », et avait remercié les manifestants de s'être mobilisés pour « condamner le crime commis par un individu contre l'islam ».
Mais à l'opposé des pressions de rue, largement alimentées par des enjeux politiques internes, il y avait aussi les pressions des défenseurs des droits humains et de la communauté internationale qui dénonçaient une atteinte à la liberté d'expression du blogueur et s'inquiétaient de cette première condamnation à mort pour apostasie dans le pays : l'affaire était donc devenue bien embarrassante pour les autorités.
L’avocate d'Ould Mkheitir espère que la page est désormais tournée, mais admet qu'il n'est pas sûr que son client puisse rester en Mauritanie en toute sécurité.
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