Le tribunal de grande instance de Mbour a examiné, hier mardi, le cas de deux hommes accusés de tentative de viol avec une extrême brutalité sur une jeune femme de 26 ans. Le ministère public a requis dix ans d’emprisonnement ferme contre chacun des prévenus. Le verdict est attendu le 11 novembre.
M. K. Diallo, menuisier, et A. Sow, pêcheur, sont poursuivis pour "une tentative de viol" commise avec une particulière brutalité sur une étudiante de 26 ans. Les faits remontent au 25 octobre dernier dans le quartier de Darou Salam.
Selon l’accusation, les deux hommes avaient prémédité leur geste. A. Sow a abordé la victime, A. Lo, qui vend des puces téléphoniques pour compléter ses revenus, en se faisant passer pour un client. Il l’a invitée à se rendre à son domicile pour finaliser l’achat. Une fois sur place, la situation a basculé dans l’horreur.
Sous la menace d’un couteau, la jeune femme a été contrainte de se rendre dans une chambre. Les deux agresseurs l’ont déshabillée de force, bâillonnée et jetée sur un lit. A. Sow a alors tenté de la violer le premier, mais s’est heurté à sa virginité. Son complice, M. K. Diallo, a essayé à son tour, sans succès.
Frustrés de ne pas être parvenus à leurs fins, les deux hommes se sont vengés avec violence, frappant sauvagement la victime et lui imposant des actes sexuels humiliants, malgré ses supplications.
Alertés par des cris étouffés, des voisins ont contacté la police urbaine de Diameguene, intervenue rapidement sur les lieux. La jeune femme a été conduite à l’hôpital Thierno Mamadoul Mansour Barro de Mbour, où un examen médical a confirmé la présence de l’hymen et relevé de multiples traces de violences.
Devant la cour, les deux accusés ont reconnu les faits. A. Sow a expliqué que leur colère était née de l’impossibilité de pénétrer la victime. M. K. Diallo a abondé dans le même sens, évoquant une « frustration » qui les a poussés à « sévir aussi violemment ».
Le procureur a vivement dénoncé la « lâcheté » et la « barbarie » des accusés, soulignant que « l’intimité de la jeune femme a été profondément atteinte ». Il a requis dix ans de prison ferme contre chacun d’eux.
Le verdict sera rendu le 11 novembre. La victime, profondément traumatisée, suit actuellement un accompagnement psychologique.
M. K. Diallo, menuisier, et A. Sow, pêcheur, sont poursuivis pour "une tentative de viol" commise avec une particulière brutalité sur une étudiante de 26 ans. Les faits remontent au 25 octobre dernier dans le quartier de Darou Salam.
Selon l’accusation, les deux hommes avaient prémédité leur geste. A. Sow a abordé la victime, A. Lo, qui vend des puces téléphoniques pour compléter ses revenus, en se faisant passer pour un client. Il l’a invitée à se rendre à son domicile pour finaliser l’achat. Une fois sur place, la situation a basculé dans l’horreur.
Sous la menace d’un couteau, la jeune femme a été contrainte de se rendre dans une chambre. Les deux agresseurs l’ont déshabillée de force, bâillonnée et jetée sur un lit. A. Sow a alors tenté de la violer le premier, mais s’est heurté à sa virginité. Son complice, M. K. Diallo, a essayé à son tour, sans succès.
Frustrés de ne pas être parvenus à leurs fins, les deux hommes se sont vengés avec violence, frappant sauvagement la victime et lui imposant des actes sexuels humiliants, malgré ses supplications.
Alertés par des cris étouffés, des voisins ont contacté la police urbaine de Diameguene, intervenue rapidement sur les lieux. La jeune femme a été conduite à l’hôpital Thierno Mamadoul Mansour Barro de Mbour, où un examen médical a confirmé la présence de l’hymen et relevé de multiples traces de violences.
Devant la cour, les deux accusés ont reconnu les faits. A. Sow a expliqué que leur colère était née de l’impossibilité de pénétrer la victime. M. K. Diallo a abondé dans le même sens, évoquant une « frustration » qui les a poussés à « sévir aussi violemment ».
Le procureur a vivement dénoncé la « lâcheté » et la « barbarie » des accusés, soulignant que « l’intimité de la jeune femme a été profondément atteinte ». Il a requis dix ans de prison ferme contre chacun d’eux.
Le verdict sera rendu le 11 novembre. La victime, profondément traumatisée, suit actuellement un accompagnement psychologique.