Me Boucounta Diallo qui comparait ce dimanche 21 novembre devant le «grand jury», émission dominicale de la Rfm, est convaincu que le Sénégal est en train de perdre l’image reluisante qu’on lui connaissait. Selon lui, le Sénégal qui a toujours été un model et qui a son label de pays stable, pays démocratique ce qui lui a valu d’être chouchouté par les bailleurs de fonds, par les organisations internationales et les pays de grandes puissances, est en train d’être concurrencé par la Guinée et la Côte d’Ivoire. «Aujourd’hui, nous avons deux pays qui sont en train de nous montrer des leçons dans le domaine de la démocratie, je veux parler de la Guinée qui a pu organiser des élections qui a été salué, sur le plan de l’organisation, par l’ensemble des observateurs internationaux invités mais aussi la Côte d’Ivoire qui a aussi organisé les élections au premier tour dans des conditions saluées par cette même communauté internationale» a-t-il fait comprendre.
Me Boucounta Diallo d’attirer l’attention: «si ces deux Etats arrivent à rivaliser dans ces deux domaines avec le Sénégal, je crains fort que nous ne soyons plus le pays chouchouté dans la sous région» a-t-il soutenu. Et d’ajouter: «comme le Mali, les autres pays vont bénéficier de l’aide des grandes puissances et des organisations internationales au grand détriment du Sénégal».
Pour lui, cela voudrait dire tout simplement que nous devrons redoubler d’efforts, de vigilance pour mériter la place que nous avons toujours occupé dans le concert des nations et pour tout dire dans le continent africain en matière de démocratie et en matière de stabilité politique.
Me Boucounta Diallo d’attirer l’attention: «si ces deux Etats arrivent à rivaliser dans ces deux domaines avec le Sénégal, je crains fort que nous ne soyons plus le pays chouchouté dans la sous région» a-t-il soutenu. Et d’ajouter: «comme le Mali, les autres pays vont bénéficier de l’aide des grandes puissances et des organisations internationales au grand détriment du Sénégal».
Pour lui, cela voudrait dire tout simplement que nous devrons redoubler d’efforts, de vigilance pour mériter la place que nous avons toujours occupé dans le concert des nations et pour tout dire dans le continent africain en matière de démocratie et en matière de stabilité politique.