«Nous avons toujours dit que l’Etat a un calendrier qui est de juger Khalifa Sall avant les élections et nous pensions qu’il y aurait un peu d’élégance de forme. Chaque prévenu a fait un pourvoi distinct, donc on comprend aisément qu’il y ait trois recours faits par des parties différentes et des avocats différents», a déclaré Me Ciré Clédor Ly dans un entretien accordé au journal «L’Enquête»
Selon lui, c’est une stratégie mûrie par le régime du Président Sall pour pouvoir invalider la candidature du maire de Dakar. Ce qui ne les a pas surpris : «Nous avons toujours dit que l’Etat a un calendrier qui est de juger Khalifa Sall avant les élections et nous pensions qu’il y aurait un peu d’élégance de forme. Chaque prévenu a fait un pourvoi distinct, donc on comprend aisément qu’il y ait trois recours faits par des parties différentes et des avocats différents».
Et l’avocat de préciser : «Dans le rôle que nous avons reçu, c’est Khalifa Sall qui est programmé, donc tous ses avocats se sont préparés. Nous avions compris dès le départ qu’il y avait un coup-fourré. Ce qui les intéresse c’est de juger avant les élections pour l’empêcher de battre campagne et de jouir de ses droits politiques. C’est ce qui explique les précipitations. Et le plus grave, les délais prévus par la loi organique n’ont pas été respectés, même pour les avocats défendant les intérêts de l’Etat.»
Selon lui, c’est une stratégie mûrie par le régime du Président Sall pour pouvoir invalider la candidature du maire de Dakar. Ce qui ne les a pas surpris : «Nous avons toujours dit que l’Etat a un calendrier qui est de juger Khalifa Sall avant les élections et nous pensions qu’il y aurait un peu d’élégance de forme. Chaque prévenu a fait un pourvoi distinct, donc on comprend aisément qu’il y ait trois recours faits par des parties différentes et des avocats différents».
Et l’avocat de préciser : «Dans le rôle que nous avons reçu, c’est Khalifa Sall qui est programmé, donc tous ses avocats se sont préparés. Nous avions compris dès le départ qu’il y avait un coup-fourré. Ce qui les intéresse c’est de juger avant les élections pour l’empêcher de battre campagne et de jouir de ses droits politiques. C’est ce qui explique les précipitations. Et le plus grave, les délais prévus par la loi organique n’ont pas été respectés, même pour les avocats défendant les intérêts de l’Etat.»