Le ministre de la Justice a tenu à répondre aux détracteurs des chambres africaines extraordinaire qui voient dans cette condamnation de Hisséne Habré une main de la France Afrique. De l’avis de Me Kaba « ce n’est pas une main invisible qui est derrière la condamnation de Habré, car dire cela, c’est insulter l’expertise de nos juridictions et de nos juges ». Le Garde des Sceaux répondait ainsi à la femme de Habré, Fatima Habré qui parle de forces obscures tapies dans l’ombre et qui en veulent à son mari et qui ont orchestré sa condamnation.
Pour Me Kaba, «la condamnation de l’ancien président à la perpétuité a été prononcée par des juges africains et non étrangers par conséquent, il faudrait arrêter de parler de la condamnation de Habré comme une exigence des puissances étrangères». Sur ce point le Gardes des sceaux de rétorquer, « on ne saurait trouver les malheurs de l’Afrique ailleurs, car ceux qui dirigent aujourd’hui doivent savoir qu’il y a le principe de la reddition des comptes à la fin et qu’ils peuvent être rattrapés à tout moment par la justice».
C’est pourquoi, il pense qu’on ne peut pas tout mettre sur le dos de la France. En effet de l’avis de Me Kaba « cette posture est une facilité, car c’était un procès hautement symbolique, car c’est la première fois qu’un procès se déroule en terre africaine. Sur ce point, il faut saluer le Sénégal qui a mis en place les mécanismes pour non seulement la tenue de ce procès mais aussi son bon déroulement.
Evoquant l’avenir des Chambres africaines extraordinaires (CAE), le ministre de la Justice soutient qu'elles avaient pour seule mission de juger Hisséne Habré, c’est d’ailleurs la raison de leur création. "Ainsi, après l’appel s’il y a appel évidemment, une fois que cette procédure sera vidée, elles disparaîtront car ayant terminé leur mission. Donc cette justice ne peut pas être muée en une juridiction africaine", précise-t-il.
Interpellé par les journalistes sur l’endroit où l’ancien homme fort du Tchad va purger sa peine, Me Kaba a répondu qu’il « va purger l’intégralité de sa peine à Dakar à la prison du Cap Manuel de Dakar qui a été construit pour ça».
Pour Me Kaba, «la condamnation de l’ancien président à la perpétuité a été prononcée par des juges africains et non étrangers par conséquent, il faudrait arrêter de parler de la condamnation de Habré comme une exigence des puissances étrangères». Sur ce point le Gardes des sceaux de rétorquer, « on ne saurait trouver les malheurs de l’Afrique ailleurs, car ceux qui dirigent aujourd’hui doivent savoir qu’il y a le principe de la reddition des comptes à la fin et qu’ils peuvent être rattrapés à tout moment par la justice».
C’est pourquoi, il pense qu’on ne peut pas tout mettre sur le dos de la France. En effet de l’avis de Me Kaba « cette posture est une facilité, car c’était un procès hautement symbolique, car c’est la première fois qu’un procès se déroule en terre africaine. Sur ce point, il faut saluer le Sénégal qui a mis en place les mécanismes pour non seulement la tenue de ce procès mais aussi son bon déroulement.
Evoquant l’avenir des Chambres africaines extraordinaires (CAE), le ministre de la Justice soutient qu'elles avaient pour seule mission de juger Hisséne Habré, c’est d’ailleurs la raison de leur création. "Ainsi, après l’appel s’il y a appel évidemment, une fois que cette procédure sera vidée, elles disparaîtront car ayant terminé leur mission. Donc cette justice ne peut pas être muée en une juridiction africaine", précise-t-il.
Interpellé par les journalistes sur l’endroit où l’ancien homme fort du Tchad va purger sa peine, Me Kaba a répondu qu’il « va purger l’intégralité de sa peine à Dakar à la prison du Cap Manuel de Dakar qui a été construit pour ça».