Entre deux chocs contre l'Allemagne (1-0, mardi dernier) et le Portugal, mercredi, ce match contre la Hongrie était censé être le plus abordable, celui qui devait permettre à la France d'assurer déjà sa qualification pour les huitièmes de finale de l'Euro. Rien n'a pourtant été facile dans la fournaise de Budapest, où les 5700 supporters bleus étaient encerclés par une foule rouge qui a rappelé ce qu'était une ambiance brûlante.
Secoués, bousculés par des Hongrois galvanisés devant leur public, les Français ont eu le ballon et les occasions pour éteindre cet enthousiasme impressionnant, mais leur première période a été gâchée par une inefficacité terrible : après avoir repoussé une frappe de Benzema, Gulacsi a empêché Griezmann de marquer dans le but ouvert (14e), et le gardien hongrois n'a ensuite pas eu besoin d'intervenir car les tentatives de Mbappé n'étaient pas cadrées (17e, 21e, 34e), comme la frappe de Benzema qui avait été parfaitement servi par le Parisien (31e).
Hugo Lloris observait tout ça de loin, mais c'est bien lui qui a été surpris par la première frappe cadrée hongroise, au bout d'un contre qui a exposé les limites de Pavard, en difficulté dès le coup d'envoi, et de Varane : Attila Fiola les a devancés pour ouvrir le score de près, et sa rage montrait que les Bleus allaient devoir franchir un Everest après la pause. Ils ont gardé la possession du ballon et Dembélé, entré à la place de Rabiot (57e), a aussitôt trouvé le poteau (58e).
C'était très frustrant, mais Griezmann a fini par égaliser en profitant d'un long dégagement de Lloris, repris par Mbappé qui a pu centrer pour le Barcelonais (1-1, 66e). Les Français ont continué à pousser, sans vraiment faire trembler les Hongrois, et les apparitions de Tolisso et Giroud, qui ont remplacé Pogba et Benzema, n'ont pas changé grand-chose. Parfaitement lancés après leur victoire contre l'Allemagne, les Français se retrouvent freinés.
L’ÉQUIPE
Secoués, bousculés par des Hongrois galvanisés devant leur public, les Français ont eu le ballon et les occasions pour éteindre cet enthousiasme impressionnant, mais leur première période a été gâchée par une inefficacité terrible : après avoir repoussé une frappe de Benzema, Gulacsi a empêché Griezmann de marquer dans le but ouvert (14e), et le gardien hongrois n'a ensuite pas eu besoin d'intervenir car les tentatives de Mbappé n'étaient pas cadrées (17e, 21e, 34e), comme la frappe de Benzema qui avait été parfaitement servi par le Parisien (31e).
Hugo Lloris observait tout ça de loin, mais c'est bien lui qui a été surpris par la première frappe cadrée hongroise, au bout d'un contre qui a exposé les limites de Pavard, en difficulté dès le coup d'envoi, et de Varane : Attila Fiola les a devancés pour ouvrir le score de près, et sa rage montrait que les Bleus allaient devoir franchir un Everest après la pause. Ils ont gardé la possession du ballon et Dembélé, entré à la place de Rabiot (57e), a aussitôt trouvé le poteau (58e).
C'était très frustrant, mais Griezmann a fini par égaliser en profitant d'un long dégagement de Lloris, repris par Mbappé qui a pu centrer pour le Barcelonais (1-1, 66e). Les Français ont continué à pousser, sans vraiment faire trembler les Hongrois, et les apparitions de Tolisso et Giroud, qui ont remplacé Pogba et Benzema, n'ont pas changé grand-chose. Parfaitement lancés après leur victoire contre l'Allemagne, les Français se retrouvent freinés.
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