Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Abdourahmane Diouf, a vu son budget 2026 approuvé par la Représentation nationale. Présenté au cours d’une session particulièrement chargée, ce budget s’élève à 117,178 milliards de FCFA, enregistrant une hausse notable de 137 % par rapport à l’exercice précédent, hausse principalement liée au transfert du programme relatif au Cadre de vie.
Le ministre Diouf s'est félicité de cette adoption, soulignant que ce budget est rigoureusement aligné sur l’agenda 2050 du pays. Il vise à intensifier les efforts nationaux pour faire face à l’urgence climatique et aux défis environnementaux majeurs.
Le budget 2026 s'articulera autour de cinq programmes prioritaires axés sur la gestion durable des ressources, la biodiversité, la transition écologique, et la gouvernance. Le Ministre a rappelé les progrès réalisés en 2025, notamment dans la lutte contre la déforestation, la gestion des aires protégées, et le contrôle des pollutions.
Des réponses claires aux interpellations des députés
Face aux nombreuses questions soulevées par les Commissaires, le ministre a apporté des éclaircissements sur des problématiques clés. Le Ministre a reconnu la gravité de la pollution atmosphérique à Dakar, précisant que son département travaille en étroite collaboration avec le ministère des Transports, identifié comme une source majeure de cette pollution. Un centre dédié assure déjà un suivi régulier de la qualité de l'air.
Concernant les nuisances sonores, l'intervention du Ministère est limitée à celles générées par les activités économiques et les installations classées, les nuisances d'ordre culturel ou social (146 types) relevant de la gestion de l’ordre public.
Une approche concertée est engagée avec le Ministre de l'Hydraulique pour cartographier l'ensemble des plans d'eau du pays et restaurer leur rôle écologique et socio-économique. Pour la Falémé, affluent du fleuve Sénégal, le Ministre a rappelé que sa gestion relève de l’OMVS et a confirmé la suspension de l’exploitation minière sur la rive gauche comme mesure de protection.
L’application stricte de la loi reste freinée par la dimension économique, notamment les 2 000 petites entreprises produisant de l’eau en sachet. Un travail est en cours avec le Ministre de l’Industrie pour trouver des solutions conciliant impératifs environnementaux et réalités socio-économiques. Un atelier national d’évaluation est prévu les 15 et 16 décembre 2025.
La dette de la SONAGED, estimée à 22 milliards de FCFA (dette héritée, ramenée à 20,545 milliards de FCFA fin 2024), nécessite une réflexion urgente sur un nouveau modèle économique incluant une contribution des collectivités territoriales. Le Ministre des Finances a assuré que des solutions sont recherchées pour apurer les retards de salaires.
Le phénomène d’érosion côtière, qui touche la quasi-totalité du littoral, est une priorité portée au niveau international pour mobiliser des financements innovants, notamment via le Fonds « pertes et dommages».
Le ministère prépare une Loi sur le Climat, intégrant la question de la taxe carbone, tout en soulignant la nécessité de considérer les enjeux de légitimité et de justice climatique, l'Afrique contribuant pour moins de 4 % des émissions mondiales.
Le Ministre Diouf a également annoncé le lancement imminent de programmes d’éducation à la citoyenneté écologique. Concernant la gestion des parcs nationaux, il a préconisé le recours aux partenariats public-privé (PPP) sous forme de contrats de concession pour moderniser la gestion et valoriser les sites.
Sur le plan de la diplomatie environnementale, le Sénégal accueillera en 2027 le 6ᵉ Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC6), renforçant son rôle sur la scène internationale. Enfin, une version renforcée de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE+), qui deviendrait obligatoire à partir d'un certain seuil de marge bénéficiaire, sera proposée pour encourager la contribution des entreprises à la protection environnementale.
Le ministre Diouf s'est félicité de cette adoption, soulignant que ce budget est rigoureusement aligné sur l’agenda 2050 du pays. Il vise à intensifier les efforts nationaux pour faire face à l’urgence climatique et aux défis environnementaux majeurs.
Le budget 2026 s'articulera autour de cinq programmes prioritaires axés sur la gestion durable des ressources, la biodiversité, la transition écologique, et la gouvernance. Le Ministre a rappelé les progrès réalisés en 2025, notamment dans la lutte contre la déforestation, la gestion des aires protégées, et le contrôle des pollutions.
Des réponses claires aux interpellations des députés
Face aux nombreuses questions soulevées par les Commissaires, le ministre a apporté des éclaircissements sur des problématiques clés. Le Ministre a reconnu la gravité de la pollution atmosphérique à Dakar, précisant que son département travaille en étroite collaboration avec le ministère des Transports, identifié comme une source majeure de cette pollution. Un centre dédié assure déjà un suivi régulier de la qualité de l'air.
Concernant les nuisances sonores, l'intervention du Ministère est limitée à celles générées par les activités économiques et les installations classées, les nuisances d'ordre culturel ou social (146 types) relevant de la gestion de l’ordre public.
Une approche concertée est engagée avec le Ministre de l'Hydraulique pour cartographier l'ensemble des plans d'eau du pays et restaurer leur rôle écologique et socio-économique. Pour la Falémé, affluent du fleuve Sénégal, le Ministre a rappelé que sa gestion relève de l’OMVS et a confirmé la suspension de l’exploitation minière sur la rive gauche comme mesure de protection.
L’application stricte de la loi reste freinée par la dimension économique, notamment les 2 000 petites entreprises produisant de l’eau en sachet. Un travail est en cours avec le Ministre de l’Industrie pour trouver des solutions conciliant impératifs environnementaux et réalités socio-économiques. Un atelier national d’évaluation est prévu les 15 et 16 décembre 2025.
La dette de la SONAGED, estimée à 22 milliards de FCFA (dette héritée, ramenée à 20,545 milliards de FCFA fin 2024), nécessite une réflexion urgente sur un nouveau modèle économique incluant une contribution des collectivités territoriales. Le Ministre des Finances a assuré que des solutions sont recherchées pour apurer les retards de salaires.
Le phénomène d’érosion côtière, qui touche la quasi-totalité du littoral, est une priorité portée au niveau international pour mobiliser des financements innovants, notamment via le Fonds « pertes et dommages».
Le ministère prépare une Loi sur le Climat, intégrant la question de la taxe carbone, tout en soulignant la nécessité de considérer les enjeux de légitimité et de justice climatique, l'Afrique contribuant pour moins de 4 % des émissions mondiales.
Le Ministre Diouf a également annoncé le lancement imminent de programmes d’éducation à la citoyenneté écologique. Concernant la gestion des parcs nationaux, il a préconisé le recours aux partenariats public-privé (PPP) sous forme de contrats de concession pour moderniser la gestion et valoriser les sites.
Sur le plan de la diplomatie environnementale, le Sénégal accueillera en 2027 le 6ᵉ Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC6), renforçant son rôle sur la scène internationale. Enfin, une version renforcée de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE+), qui deviendrait obligatoire à partir d'un certain seuil de marge bénéficiaire, sera proposée pour encourager la contribution des entreprises à la protection environnementale.