Laurent Gbagbo (g) et Alassane Ouattara (d). AFP/Issouf Sanogo/Kambou Sia
Après les appels des grands de ce monde, les courriers incitatifs et les visites de l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki puis de Jean Ping, président de la Commission de l'Union africaine, la diplomatie joue peut-être sa dernière carte aujourd’hui à Abidjan.
Choisis pour cette mission, les présidents béninois et cap-verdien sont connus pour leur proximité avec Laurent Gbagbo et on peut déjà imaginer le thème de leur plaidoirie : «quitte le pouvoir, tu rentreras dans l’histoire et tu épargneras à ton pays une intervention militaire inévitablement destructrice». Sur ce dernier point, le Sierra-Léonais Ernest Baï Koroma pourrait s’avérer utile puisqu’en 1998, les soldats de l’ECOMOG n’avaient pas hésité à bombarder Freetown pour réinstaller au pouvoir un président élu et soutenu par la communauté internationale. Cela sera-t-il suffisant pour convaincre Laurent Gbagbo de se retirer ?
A Abidjan, tous les diplomates l’espèrent sans y croire vraiment tant le résident du palais martèle ces derniers jours qu’il est le président élu et qu’il a le droit pour lui. « Cette mission des trois présidents, c’est de la procédure parce que les chefs d’Etat veulent toujours montrer qu’ils ont tout fait pour éviter la confrontation » explique une bonne source, avant de préciser que si une opération militaire met du temps à être montée, plusieurs pays de la région ont déjà des centaines de soldats prêts à partir pour la Côte d’Ivoire.
Choisis pour cette mission, les présidents béninois et cap-verdien sont connus pour leur proximité avec Laurent Gbagbo et on peut déjà imaginer le thème de leur plaidoirie : «quitte le pouvoir, tu rentreras dans l’histoire et tu épargneras à ton pays une intervention militaire inévitablement destructrice». Sur ce dernier point, le Sierra-Léonais Ernest Baï Koroma pourrait s’avérer utile puisqu’en 1998, les soldats de l’ECOMOG n’avaient pas hésité à bombarder Freetown pour réinstaller au pouvoir un président élu et soutenu par la communauté internationale. Cela sera-t-il suffisant pour convaincre Laurent Gbagbo de se retirer ?
A Abidjan, tous les diplomates l’espèrent sans y croire vraiment tant le résident du palais martèle ces derniers jours qu’il est le président élu et qu’il a le droit pour lui. « Cette mission des trois présidents, c’est de la procédure parce que les chefs d’Etat veulent toujours montrer qu’ils ont tout fait pour éviter la confrontation » explique une bonne source, avant de préciser que si une opération militaire met du temps à être montée, plusieurs pays de la région ont déjà des centaines de soldats prêts à partir pour la Côte d’Ivoire.