Et si Blatter n’a pour le moment plus le droit d’occuper sa fonction officielle de patron du foot mondial, le Suisse a évoqué sa situation auprès de l'agence russe TASS, durant laquelle il accuse directement Platini d’être à l’origine des scandales.
"La Coupe du monde de football et le président de la Fifa ne sont qu'un ballon au milieu du jeu des grandes puissances", a-t-il d’abord expliqué.
"Nous nous étions mis d'accord pour aller en Russie"
"En 2010, nous avions pris une double décision, raconte-t-il : nous nous étions mis d'accord pour aller en Russie [...]. Et en 2022, nous reviendrions aux États-Unis. Ainsi nous aurions les Coupes du monde dans les deux plus grandes puissances ", ajoute-il ensuite, confiant ainsi que les Coupes du Monde avaient déjà été attribuées avant les vote des membres de la FIFA, expliquant ensuite que ce sont les influences de Nicolas Sarkozy et de Michel Platini qui ont fait chavirer les votes en faveur du Qatar pour 2022, après une "réunion entre [le président Nicolas] Sarkozy et le prince du Qatar".
"Lors du vote à bulletins secrets, quatre voix européennes ont lâché les États-Unis. Si ces quatre voix n'avaient pas basculé, et si les États-Unis avaient reçu ce Mondial, nous ne parlerions aujourd'hui que de cette merveilleuse Coupe du monde 2018 en Russie, et nous ne parlerions d'aucun problème à la Fifa", avance ensuite Blatter, pointant du doigt l’attitude du président français de l’UEFA, qui brigue sa place.
À son sujet, Blatter ne mâche d’ailleurs pas ses mots : "Il voulait être président de la Fifa, mais il n'a pas eu le courage de se présenter. Et maintenant, nous en sommes là ! Et la victime de tout ça, finalement, c'est Platini".
source:mns.com