La sentence est tombée sur le marabout qui avait battu à mort l’un de ses talibés, E.M Lô, âgé de 11 ans. La chambre criminelle de Saint-Louis a condamné Cheikh Tidiane Lô à une peine de deux (2) ans de prison ferme.
Les faits remontent au mois de mai 2018. E.M Lô, un jeune talibé de 11 ans a été bastionné à mort par son maître coranique. Son corps inerte avait été retrouvé par son oncle, Mansour Lô, qui l’a transportait à l’hôpital.
«Lors que je suis rentré à la maison vers 13 h, j’ai retrouvé mon frère qui tabassait le talibé, E.M Lô, que j’ai secouru. Par la suite, le gamin s’est plaint de maux de tête. Vers 17 heures, je suis allé prendre de ses nouvelles et j’ai constaté qu’il était mort », raconte Mansour à la barre de la Chambre criminelle.
Devant la barre, le maître coranique reconnaît avoir tabassé le talibé, au motif que celui-ci avait volé dans sa chambre, la somme de 2 000 F Cfa, après l’avoir sommé de nettoyer sa chambre pour n’avoir pas maîtrisé sa leçon.
Dans son réquisitoire, le procureur qui a analysé le certificat de genre de mort qui fait état d’un décès consécutif à une "polytraumatisé avec contusions multiples et hémorragie interne (…)", a sollicité une peine de 20 ans de travaux forcés.
Au final, il a été condamné à 2 ans de prison ferme.
Les faits remontent au mois de mai 2018. E.M Lô, un jeune talibé de 11 ans a été bastionné à mort par son maître coranique. Son corps inerte avait été retrouvé par son oncle, Mansour Lô, qui l’a transportait à l’hôpital.
«Lors que je suis rentré à la maison vers 13 h, j’ai retrouvé mon frère qui tabassait le talibé, E.M Lô, que j’ai secouru. Par la suite, le gamin s’est plaint de maux de tête. Vers 17 heures, je suis allé prendre de ses nouvelles et j’ai constaté qu’il était mort », raconte Mansour à la barre de la Chambre criminelle.
Devant la barre, le maître coranique reconnaît avoir tabassé le talibé, au motif que celui-ci avait volé dans sa chambre, la somme de 2 000 F Cfa, après l’avoir sommé de nettoyer sa chambre pour n’avoir pas maîtrisé sa leçon.
Dans son réquisitoire, le procureur qui a analysé le certificat de genre de mort qui fait état d’un décès consécutif à une "polytraumatisé avec contusions multiples et hémorragie interne (…)", a sollicité une peine de 20 ans de travaux forcés.
Au final, il a été condamné à 2 ans de prison ferme.