Mardi, à Nanterre, un mineur de 17 ans du nom de Nahel a été tué à bout portant par un policier lors d’un contrôle routier. Les quartiers populaires s’embrasent à nouveau et expriment leurs colères face « aux violences policières, aux discriminations racistes et à la relégation entretenues par les pouvoirs politiques et médiatiques ».
Une révolte qui fait dire au syndicat de la magistrature de la France que ce n'est pas à la justice de l'éteindre.
"L'institution judiciaire n'est évidemment pas exempte de critiques. Elle doit s'efforcer de lutter contre ses propres défaillances dans le traitement des violences policières. Elle doit cultiver chaque jour son indépendance, y compris à l'égard de la police. Elle doit combattre et non se laisser emporter par ce réflexe de criminalisation des victimes complaisamment relayé par certains médias Mais elle ne peut rien, ou si peu, contre un discours politique délétére qui ne l'existence même des violences policières ou des pratiques discriminatoires des forces de l'ordre", peut-on lire dans leur communiqué.
Le Syndicat de la magistrature demande : "l'abrogation de l'alinéa 4 de l'article 1435-1 du code de la sécurité intérieure qui permet usage des armes en cas de refus d'obtempérer." Parce que pour les magistrats"la hausse terrifiante des morts et blessés par des tirs policiers dans le cadre de controles routiers sont autant de preuves tragiques d'une insécurité grandissante pour les citoyens dans leurs relations avec la police".
Le syndicat de la magistrature demande également l'inscription dans" la loi du principe d'un dépaysement de toute enquête sur des violences policières et dans l'attente que ce dépaysement soit obligatoire, qu'il soit systématiquement décidé par les procureurs généraux Comment un magistrat, procureur ou juge d'instruction, qui travaille au quotidien avec les policiers de son ressort et leur hierarchie peut-il rester impartial lorsqu'il doit enquêter sur l'un d'eux ?"
"La création d'un service d'enquête indépendant: les spécialistes des questions de sécurité, les institutions chargées de veiller à la déontologie des forces de sécurité, les exemples étrangers, plaident tous pour un tel modèle, à l'exact opposé de GPN. Nous appelons plus que jamais à des réformes profondes dans les pratiques policières et judiciaires, seule vole pour restaurer la confiance des citoyens dans leur police et leur justice."
Une révolte qui fait dire au syndicat de la magistrature de la France que ce n'est pas à la justice de l'éteindre.
"L'institution judiciaire n'est évidemment pas exempte de critiques. Elle doit s'efforcer de lutter contre ses propres défaillances dans le traitement des violences policières. Elle doit cultiver chaque jour son indépendance, y compris à l'égard de la police. Elle doit combattre et non se laisser emporter par ce réflexe de criminalisation des victimes complaisamment relayé par certains médias Mais elle ne peut rien, ou si peu, contre un discours politique délétére qui ne l'existence même des violences policières ou des pratiques discriminatoires des forces de l'ordre", peut-on lire dans leur communiqué.
Le Syndicat de la magistrature demande : "l'abrogation de l'alinéa 4 de l'article 1435-1 du code de la sécurité intérieure qui permet usage des armes en cas de refus d'obtempérer." Parce que pour les magistrats"la hausse terrifiante des morts et blessés par des tirs policiers dans le cadre de controles routiers sont autant de preuves tragiques d'une insécurité grandissante pour les citoyens dans leurs relations avec la police".
Le syndicat de la magistrature demande également l'inscription dans" la loi du principe d'un dépaysement de toute enquête sur des violences policières et dans l'attente que ce dépaysement soit obligatoire, qu'il soit systématiquement décidé par les procureurs généraux Comment un magistrat, procureur ou juge d'instruction, qui travaille au quotidien avec les policiers de son ressort et leur hierarchie peut-il rester impartial lorsqu'il doit enquêter sur l'un d'eux ?"
"La création d'un service d'enquête indépendant: les spécialistes des questions de sécurité, les institutions chargées de veiller à la déontologie des forces de sécurité, les exemples étrangers, plaident tous pour un tel modèle, à l'exact opposé de GPN. Nous appelons plus que jamais à des réformes profondes dans les pratiques policières et judiciaires, seule vole pour restaurer la confiance des citoyens dans leur police et leur justice."