Michael Sharp et Zaida Catalan ont été tués en mars dernier alors qu'ils enquêtaient sur de possibles violations des droits de l'homme commises dans les Kasaï, région au centre de la RDC secouée par le soulèvement de partisans du chef coutumier Kamwina Nsapu, assassiné en août dernier. Depuis, il y a une enquête congolaise menée par la justice militaire.
Sans rentrer dans les détails, l'auditeur militaire de Kinshasa affirme que les investigations sur l'assassinat des deux experts de l’ONU sont en cours et que plusieurs personnes ont été arrêtées, au moins cinq selon nos informations. Il y a quelques jours, les autorités congolaises ont rendu publique la vidéo du meurtre des deux experts, suscitant l'indignation des Nations unies qui déploraient notamment que cette divulgation puisse entraver l'enquête.
Equipe d'enquêteurs
Jeudi, dans son communiqué, le Conseil de sécurité a souligné la nécessité d'une enquête rapide et complète sur ce double meurtre et appelé à une pleine coopération du gouvernement de la RDC. Pour l'instant, l'ONU a nommé une équipe d'enquêteurs (board of inquiry) chargés de vérifier si les procédures onusiennes ont été respectées notamment en matière de sécurité. Mais il ne s'agit pas d'investigations criminelles proprement dites pour le moment.
Maintenant, on a du mal à imaginer que les pays dont les deux experts étaient des ressortissants, les Etats-Unis et la Suède, restent les bras croisés. Pour l'instant, le département d'Etat américain affirme que le gouvernement des Etats-Unis fournit aux « partenaires locaux » une assistance dans l'enquête.
Washington indique aussi continuer à travailler avec les Nations unies pour « s'assurer que des investigations crédibles et rigoureuses soient menées sur les récentes violences dans les Kasaï, y compris l'assassinat des deux experts, pour que les responsables de ces actes haineux soient traduits en justice ». Concrètement, cela pourrait passer par une décision du Conseil de sécurité qui pourrait imposer une enquête internationale ou à défaut du secrétaire général.
RFI
Sans rentrer dans les détails, l'auditeur militaire de Kinshasa affirme que les investigations sur l'assassinat des deux experts de l’ONU sont en cours et que plusieurs personnes ont été arrêtées, au moins cinq selon nos informations. Il y a quelques jours, les autorités congolaises ont rendu publique la vidéo du meurtre des deux experts, suscitant l'indignation des Nations unies qui déploraient notamment que cette divulgation puisse entraver l'enquête.
Equipe d'enquêteurs
Jeudi, dans son communiqué, le Conseil de sécurité a souligné la nécessité d'une enquête rapide et complète sur ce double meurtre et appelé à une pleine coopération du gouvernement de la RDC. Pour l'instant, l'ONU a nommé une équipe d'enquêteurs (board of inquiry) chargés de vérifier si les procédures onusiennes ont été respectées notamment en matière de sécurité. Mais il ne s'agit pas d'investigations criminelles proprement dites pour le moment.
Maintenant, on a du mal à imaginer que les pays dont les deux experts étaient des ressortissants, les Etats-Unis et la Suède, restent les bras croisés. Pour l'instant, le département d'Etat américain affirme que le gouvernement des Etats-Unis fournit aux « partenaires locaux » une assistance dans l'enquête.
Washington indique aussi continuer à travailler avec les Nations unies pour « s'assurer que des investigations crédibles et rigoureuses soient menées sur les récentes violences dans les Kasaï, y compris l'assassinat des deux experts, pour que les responsables de ces actes haineux soient traduits en justice ». Concrètement, cela pourrait passer par une décision du Conseil de sécurité qui pourrait imposer une enquête internationale ou à défaut du secrétaire général.
RFI
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