« J'ai eu la chance d'assister au procès d'Abdoulaye Wade, en 1988 ; à l'affaire Mr Seye , à l'affaire Idrissa Seck...C'étaient des procès très polémiques, nous sommes écoutés par le monde. Aujourd'hui, le Sénégal donne l'exemple pour éradiquer des pratiques de corruption des deniers publics, d'enrichissement illicite », affirme le Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yaakaar (BBY).
« En ce qui concerne, le dossier Karim Wade, on ne peut pas parler de procès politique. Donc, l'attitude des avocats de Karim est une stratégie pour sauver leur client. Politiser ce procès peut décrédibiliser notre justice. En effet, le principal cahier de charge de la nouvelle alternance, c'est d'améliorer les conditions de vie des populations, d’engager de réformes institutionnelles», soutient par ailleurs le responsable de l'Alliance Pour la République (APR) qui, poursuivant son analyse, pense que le président Macky Sall, subit des pressions de la part des lobbies. «C'est pourquoi, nous devons servir de bouclier afin de combattre avec fermeté ces pratiques », renseigne-t-il avant de poursuivre que «si Macky Sall n'est pas bien entouré, il va abdiquer comme l'a fait Abdou Diouf».
Néanmoins, le député de l'Apr est revenu sur le livre du professeur Malick Ndiaye et affirme avoir facilité lui-même une rencontre avec le président. Il s'interroge sur la démarche du professeur quand il accuse le régime actuel de mal gouvernance. Selon lui, ceci peut amener des frustrations dans l'espace présidentiel. Ce qui gêne Moustapha Diakhaté ce sont les accusations du professeur Malick Ndiaye quand il reproche au président de faire du favoritisme sur dans ses nominations, en faveur des halpulars. « C'est scandaleux » dit-il. Dans la même foulée, il ajoute que l'Assemblée Nationale reste un vassal du pouvoir exécutif, elle a des missions de vote des lois, de représentation du peuple sénégalais, de contrôle de l'action du gouvernement, rares sont les commissions d'enquête qui aboutissent à des rapports qui ont donné des résultats. Dans la 12ème législature, aucune initiative allant dans le sens d'exercer notre mission de contrôle n'a abouti et que la responsabilité est globale.
Pour lui, leur législature doit rompre avec cette mentalité où les députés pensent qu'en contrôlant l'action gouvernementale, cela peut déboucher sur une tension entre le législatif et l'exécutif. Dès lors, la constitution n'empêche pas la création d'une commission, encore moins de demander une audition. Il affirme que la recevabilité d'une proposition de loi ne doit pas relever du président de la République, le Sénégal dispose d'un conseil, si un député introduit une loi, c'est au conseil de se charger du rejet ou non de celle-ci, mais, non l'exécutif. Il a également soulevé le débat sur la question du mandat du président. Selon lui, le président s'est engagé à reformer la constitution en deux directions principalement : la réduction de son mandat de 7 à 5 ans, ensuite la limitation du nombre de mandats à deux. « Faire 18 ou 20 ans au pouvoir est révolu. Deux mandats de 5 ans semblent largement suffisants », atteste-t-il.
« En ce qui concerne, le dossier Karim Wade, on ne peut pas parler de procès politique. Donc, l'attitude des avocats de Karim est une stratégie pour sauver leur client. Politiser ce procès peut décrédibiliser notre justice. En effet, le principal cahier de charge de la nouvelle alternance, c'est d'améliorer les conditions de vie des populations, d’engager de réformes institutionnelles», soutient par ailleurs le responsable de l'Alliance Pour la République (APR) qui, poursuivant son analyse, pense que le président Macky Sall, subit des pressions de la part des lobbies. «C'est pourquoi, nous devons servir de bouclier afin de combattre avec fermeté ces pratiques », renseigne-t-il avant de poursuivre que «si Macky Sall n'est pas bien entouré, il va abdiquer comme l'a fait Abdou Diouf».
Néanmoins, le député de l'Apr est revenu sur le livre du professeur Malick Ndiaye et affirme avoir facilité lui-même une rencontre avec le président. Il s'interroge sur la démarche du professeur quand il accuse le régime actuel de mal gouvernance. Selon lui, ceci peut amener des frustrations dans l'espace présidentiel. Ce qui gêne Moustapha Diakhaté ce sont les accusations du professeur Malick Ndiaye quand il reproche au président de faire du favoritisme sur dans ses nominations, en faveur des halpulars. « C'est scandaleux » dit-il. Dans la même foulée, il ajoute que l'Assemblée Nationale reste un vassal du pouvoir exécutif, elle a des missions de vote des lois, de représentation du peuple sénégalais, de contrôle de l'action du gouvernement, rares sont les commissions d'enquête qui aboutissent à des rapports qui ont donné des résultats. Dans la 12ème législature, aucune initiative allant dans le sens d'exercer notre mission de contrôle n'a abouti et que la responsabilité est globale.
Pour lui, leur législature doit rompre avec cette mentalité où les députés pensent qu'en contrôlant l'action gouvernementale, cela peut déboucher sur une tension entre le législatif et l'exécutif. Dès lors, la constitution n'empêche pas la création d'une commission, encore moins de demander une audition. Il affirme que la recevabilité d'une proposition de loi ne doit pas relever du président de la République, le Sénégal dispose d'un conseil, si un député introduit une loi, c'est au conseil de se charger du rejet ou non de celle-ci, mais, non l'exécutif. Il a également soulevé le débat sur la question du mandat du président. Selon lui, le président s'est engagé à reformer la constitution en deux directions principalement : la réduction de son mandat de 7 à 5 ans, ensuite la limitation du nombre de mandats à deux. « Faire 18 ou 20 ans au pouvoir est révolu. Deux mandats de 5 ans semblent largement suffisants », atteste-t-il.