Après l’expulsion il y a quatre mois de ressortissants tchadiens et nigériens sans papiers, ce sont, cette fois, les commerçants illégaux qui sont dans le viseur des autorités nigérianes. Mardi 22 mai, les services de l'immigration de la ville de Kano, la mégalopole du nord, ont arrêté 45 commerçants chinois - 34 hommes et 11 femmes.
Détenteurs de boutiques ou d’étals sur le marché de Kantin Kwari - un des plus grands marchés textiles du Nigeria - ils faisaient du commerce de détail, un type de vente qui leur est totalement interdite. Selon la loi nigériane, les étrangers ne sont en effet autorisés qu’à faire du commerce textile de gros.
Un des responsables du contrôle de l’immigration de Kano n’a pas hésité à qualifier ces Chinois de « pilleurs », ajoutant que tous les étrangers pris en train de commercer illégalement seront aussi arrêtés et renvoyés dans leur pays. La question du textile est sensible au Nigeria. Avec l’arrivée massive de produits chinois sur le marché, l’industrie textile, qui était encore florissante au début des années 90, a totalement périclité. Des milliers de personnes se sont retrouvées sans emploi, notamment dans le nord du pays.
Source: RFI
Détenteurs de boutiques ou d’étals sur le marché de Kantin Kwari - un des plus grands marchés textiles du Nigeria - ils faisaient du commerce de détail, un type de vente qui leur est totalement interdite. Selon la loi nigériane, les étrangers ne sont en effet autorisés qu’à faire du commerce textile de gros.
Un des responsables du contrôle de l’immigration de Kano n’a pas hésité à qualifier ces Chinois de « pilleurs », ajoutant que tous les étrangers pris en train de commercer illégalement seront aussi arrêtés et renvoyés dans leur pays. La question du textile est sensible au Nigeria. Avec l’arrivée massive de produits chinois sur le marché, l’industrie textile, qui était encore florissante au début des années 90, a totalement périclité. Des milliers de personnes se sont retrouvées sans emploi, notamment dans le nord du pays.
Source: RFI