La communauté d'Otomo Gbame a été expulsée entre novembre 2016 et février 2017 par le gouvernement de l'état de Lagos selon lequel la zone constituait un "risque environnemental".
Le juge a estimé que cette expulsion était une violation de leurs droits puisqu'il n'y a pas de plan de relocalisation prévu.
La cour a statué que l'Etat devrait payer une compensation aux résidents et a ordonné que les deux parties privilégient la médiation.
Les expulsions d'Otodo Gbame font partie d'une politique à l'échelle nationale concernant jusqu'à 300 000 personnes vivant dans des installations précaires au bord de l'eau.
L'Etat de Lagos a déjà ignoré ce genre de jugement par le passé.