Yana Galang dit reconnaître cinq jeunes filles. Deux autres mamans sont aussi formelles : leurs filles Saratu et Hauwa sont bien sur les vidéos. Ces femmes de Chibok ont participé à une séance vidéo à Maiduguri, la capitale du Borno, et c’est durant cette rencontre avec les services de sécurité qu’elles ont identifié quinze des lycéennes.
Cette vidéo, datant de décembre, semble être la preuve de vie que le gouvernement nigérian réclame en préalable à toute négociation. Des membres présumés de la branche ouest-africaine de l’Etat islamique auraient pris contact à la mi-janvier avec le gouvernement et réclamé des discussions sur un possible échange de prisonniers. Le gouvernement ayant demandé une preuve de vie, il aurait d’abord reçu cinq photos, puis cette vidéo.
Première vidéo depuis mai 2014
Aucun membre du groupe armé n’est visible sur la vidéo. Les langues utilisées sont le haoussa, parlé dans le nord du Nigeria, et le kibaku, la langue qui est parlée spécifiquement à Chibok. C’est la première vidéo permettant d’établir que certaines des jeunes filles enlevées sont toujours en vie, depuis celle diffusée par Boko Haram en mai 2014.
A Chibok, dans quelques heures les parents des 219 lycéennes vont se retrouver pour une prière collective devant les bouts de mur encore debout du lycée, avec peut-être pour la première fois l’espoir de retrouver leurs filles vivantes.
Source: Rfi.fr
Cette vidéo, datant de décembre, semble être la preuve de vie que le gouvernement nigérian réclame en préalable à toute négociation. Des membres présumés de la branche ouest-africaine de l’Etat islamique auraient pris contact à la mi-janvier avec le gouvernement et réclamé des discussions sur un possible échange de prisonniers. Le gouvernement ayant demandé une preuve de vie, il aurait d’abord reçu cinq photos, puis cette vidéo.
Première vidéo depuis mai 2014
Aucun membre du groupe armé n’est visible sur la vidéo. Les langues utilisées sont le haoussa, parlé dans le nord du Nigeria, et le kibaku, la langue qui est parlée spécifiquement à Chibok. C’est la première vidéo permettant d’établir que certaines des jeunes filles enlevées sont toujours en vie, depuis celle diffusée par Boko Haram en mai 2014.
A Chibok, dans quelques heures les parents des 219 lycéennes vont se retrouver pour une prière collective devant les bouts de mur encore debout du lycée, avec peut-être pour la première fois l’espoir de retrouver leurs filles vivantes.
Source: Rfi.fr