Donu Kogbara, chroniqueuse au quotidien indépendant Vanguard depuis 30 ans, et qui a aussi travaillé pour la BBC, avait été enlevée le 30 août par des hommes armés pour un motif inconnu. L'enlèvement a eu lieu devant son domicile de Port-Harcourt. La ville de Port-Harcourt a une triste réputation pour son insécurité.
Le Vanguard a annoncé sur son site internet que Mme Kogbara avait été libérée, sans donner plus de détails. "Donu Kogbara a retrouvé sa liberté," a confirmé le porte-parole de la police de l'Etat de Rivers (sud), Ahmed Mohammed. "Elle va bien."
Donu Kogbara a écrit des articles très critiques contre le régime de l'ancien président Jonathan Goodluck, avait rappelé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) lundi en appelant à sa libération. Le kidnapping contre rançon est couramment pratiqué par les groupes armés de la région de Port-Harcourt, visant généralement des hommes d'affaires et des expatriés du secteur pétrolier. La plupart des victimes sont libérées en bonne santé une fois la rançon payée. Les enlèvements de journalistes sont en revanche plutôt rares.
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