Des contacts ont été établis avec les ravisseurs des Français détenus au Mali. C'est Alain Juppé, le nouveau ministre de la Défense, qui l'a confirmé à nos confrères de la radio française RTL ce mardi 23 novembre 2010. Cette déclaration fait suite à l'information donnée ce week-end par le président malien dans une interview au journal Le Parisien : les otages ont été dispersés en plusieurs groupes selon Amadou Toumani Touré, c'est une certitude.
Cela fait plus de deux mois que les otages ont été enlevés au Niger et conduits au Nord Mali dans le massif de Timetrine, non loin de la frontière algérienne.
A la question y a t-il des contacts avec les ravisseurs et des négociations, Alain Juppé le nouveau ministre de la Défense répond sans ambigüité. « C’est un soucis quotidien pour le président de la République et pour moi-même. Vous connaissez la formule et je pense que vous la comprenez, les contacts existent mais le meilleur moyen de les faire échouer c’est de les mettre sur la place publique ».
Depuis quand et par quel biais les autorités négocient-elles ? Impossible de savoir mais la question se pose. Il y a cinq jours al-Qaïda au Maghreb islamique a, en effet, prévenu Paris que les négociations devaient passer par Oussama ben Laden en personne.
De source proche du dossier, on assure qu'il n'y a aucun nouveau signe aujourd'hui qui permettrait d'être particulièrement optimiste. Les dirigeants d'AQMI sont maîtres du temps et ne sont pas pressés rappelle cette source.
Les démarches en vue de la libération de la seule femme du groupe, qui est malade, n'ont d'ailleurs toujours pas abouties. Même si des médicaments ont pu lui être remis par un émissaire.
Cela fait plus de deux mois que les otages ont été enlevés au Niger et conduits au Nord Mali dans le massif de Timetrine, non loin de la frontière algérienne.
A la question y a t-il des contacts avec les ravisseurs et des négociations, Alain Juppé le nouveau ministre de la Défense répond sans ambigüité. « C’est un soucis quotidien pour le président de la République et pour moi-même. Vous connaissez la formule et je pense que vous la comprenez, les contacts existent mais le meilleur moyen de les faire échouer c’est de les mettre sur la place publique ».
Depuis quand et par quel biais les autorités négocient-elles ? Impossible de savoir mais la question se pose. Il y a cinq jours al-Qaïda au Maghreb islamique a, en effet, prévenu Paris que les négociations devaient passer par Oussama ben Laden en personne.
De source proche du dossier, on assure qu'il n'y a aucun nouveau signe aujourd'hui qui permettrait d'être particulièrement optimiste. Les dirigeants d'AQMI sont maîtres du temps et ne sont pas pressés rappelle cette source.
Les démarches en vue de la libération de la seule femme du groupe, qui est malade, n'ont d'ailleurs toujours pas abouties. Même si des médicaments ont pu lui être remis par un émissaire.