Ce que reproche le gouvernement nigérien à Areva, c'est d'avoir rejeté il y a quelques semaines sa proposition de prendre en charge la sécurité de ses salariés par les forces de défense et de sécurité, c'est à dire l'armée, la gendarmerie et la police nigériennes.
« C'est Areva qui a fait le choix d'assurer la sécurité de son personnel par des agents privés qui n'étaient pas armés », a souligné le porte-parole du gouvernement, ajoutant que ce « n'était pas le cas d'autres groupes miniers opérant dans la région ».
« Complicités et défaillances »
« Nous n'avons jamais refusé aucune aide d'aucune sorte » a rétorqué ce 20 septembre 2010 le géant français, faisant valoir que le Niger était un Etat souverain et qu'Areva ne fait pas ce qu'il veut dans ce pays. « Nulle part dans le monde, nos gardes ne sont armés », a insisté le groupe, évoquant un accord-cadre avec le Niger pour la protection des installations minières.
« Il y a des choses faites par Areva, comme les systèmes de gardiennage. Et il y a ce que met en place le gouvernement : les opérations de police, de gendarmerie et de l'armée », a expliqué Areva qui a également reconnu qu'il y a sans doute eu « des complicités et des défaillances».
« C'est Areva qui a fait le choix d'assurer la sécurité de son personnel par des agents privés qui n'étaient pas armés », a souligné le porte-parole du gouvernement, ajoutant que ce « n'était pas le cas d'autres groupes miniers opérant dans la région ».
« Complicités et défaillances »
« Nous n'avons jamais refusé aucune aide d'aucune sorte » a rétorqué ce 20 septembre 2010 le géant français, faisant valoir que le Niger était un Etat souverain et qu'Areva ne fait pas ce qu'il veut dans ce pays. « Nulle part dans le monde, nos gardes ne sont armés », a insisté le groupe, évoquant un accord-cadre avec le Niger pour la protection des installations minières.
« Il y a des choses faites par Areva, comme les systèmes de gardiennage. Et il y a ce que met en place le gouvernement : les opérations de police, de gendarmerie et de l'armée », a expliqué Areva qui a également reconnu qu'il y a sans doute eu « des complicités et des défaillances».