Ousmane Ngom rappelle la liberté de manifester et réitère son interdiction sur une portion de Dakar


Rédigé le Mardi 21 Février 2012 à 12:49 | Lu 1644 commentaire(s)


Le ministre de l’Intérieur a rappelé lundi qu’aux termes de la loi, les réunions publiques et des manifestations sur la voie publique sont libres sur toute l’étendue du territoire national et que l’interdiction de manifester sur une portion du territoire du département de Dakar a été dictée par « des raisons de sécurité ».


« Les réunions publiques et des manifestations sur la voie publique sont libres sur l’étendue du territoire national à la seule condition qu’elles soient déclarées dans les conditions posées par la loi, à l’autorité administrative territorialement compétente et ne menacent pas de troubler l’ordre public », écrit Me Ousmane Ngom dans un communiqué.

« Durant la campagne électorale, ce régime de déclaration préalable est encore plus souple dans la mesure où les dispositions des lois ont été assouplies, avec une réduction des délais de déclaration de 72 heures à 24 heures », a-t-il dit.

Le ministre de l’Intérieur a aussi relevé que « les réunions publiques ou manifestations sur la voie publique de la quasi-totalité des 14 candidats se tiennent normalement et n’ont fait l’objet d’aucune mesure d’interdiction, ni d’entraves dans la région de Dakar et toutes les Régions de l’intérieur du Sénégal depuis le début de la campagne électorale comme ont pu le constater les médias et les observateurs ».

Au sujet de l’espace compris entre l’avenue El Hadji Malick Sy et le Cap Manuel, la Place de l’Indépendance en particulier, « la mesure d’interdiction qui s’applique sur cette portion du territoire du département de Dakar a été dictée par des raisons de sécurité », a-t-il encore dit.

L’objectif, a-t-il expliqué, est de « préserver un périmètre sensible qui abrite l’essentiel des institutions de la République, des représentations diplomatiques, des établissements bancaires et des hôpitaux nationaux et qui avait été sérieusement affecté par les douloureux évènements du 23 juin 2011 ».

« En dépit de cette mesure de prévention et de sécurisation de ce périmètre, a soutenu le ministre, force est de constater que la plupart des candidats à l’élection présidentielle ont organisé des cortèges et procédé à des visites à domicile et dans les centres commerciaux situés dans cette zone tels que les marchés de Sandaga et Kermel avec l’encadrement et la protection de la force publique ».

« Toutefois, a-t-il ajouté, vu la sensibilité de la Place de l’Indépendance et de ses environs, des places alternatives comme la Place de l’Obélisque sont proposées par les autorités administratives aux candidats qui souhaitent organiser des manifestations ».

Selon le ministre l’Intérieur, « des instructions ont été données aux autorités administratives et aux forces de l’ordre, afin que des dispositions pratiques soient arrêtées dans le sens d’apporter aux déclarants de manifestations l’encadrement sécuritaire nécessaire ».




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