Face à la presse à l’instant, Awa Marie Coll Seck réagit aux «discussions» selon les propres termes du ministre de la Santé et de l’Action sociale, suscitées par la panne de l’appareil de radiothérapie.
«Il faut que nous puissions tous tomber d’accord sur le fait que dans les pays en développement, il y a beaucoup de priorités parmi lesquelles la Santé mais dans ces pays comme le nôtre, il y a l’Agriculture, l’Elevage, l’Education, etc», campe Awa Marie Coll Seck.
Et de poursuivre: «C’est pour ça que cette santé nous interpelle aujourd’hui puisque ces dernières semaines il y a eu énormément de discussions autour de la panne de l’appareil de radiothérapie de l’hôpital Le Dantec».
Le ministre souligne pour «le regretter d’ailleurs que cette panne soit survenue avant que ce qu’ (ils avaient) planifié (autrement dit) l’arrivée de deux (2) accélérateurs de particule au niveau de l’hôpital de Dalal Diam». «Ce qui entraîné un décalage dans les prévisions que nous avions faites», sert la tutelle.
«Il y avait une planification très claire qui était faite concernant ce sujet. Il faut dire que la santé d’une manière générale est confrontée aussi à diverses priorités comme la lutte contre la maladie, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile mais également le renforcement du système de santé», indique-t-elle.
«Il y a aussi dans ce secteur, un double fardeau qui est celui des maladies transmissibles, les maladies non transmissibles. C’est le cas des cancers, du diabète, les maladies cardio-vasculaires. Il faut dire qu’en matière de cancer, cela va de la tête au pays, c’est vraiment vaste», affirme Awa Marie Coll Seck.
Et d'ajouter: «Au plan international, on insiste sur le fait qu’il faut beaucoup plus mettre l’accent sur tout ce qui est prévention et dépistage précoce des maladies. Il faut qu’on arrive à trouver un frein parce que les chiffres font peur. Aujourd’hui, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a parlé de quatorze (14) millions de nouveaux cas par année, il faut qu’on arrête cette chaîne».
La stratégie de lutte contre le cancer élaborée au Sénégal, Awa Marie Coll Seck précise que ses services se sont attelés «à régler un problème réel qui est le coût des médicaments (une diminution des prix entre 20 et 60 %».
Citant de nombreuses initiatives sur le dépistage du cancer, elle rend hommage aux nombreuses associations avant d’aborder la loi anti-tabac.
«Il faut que vous sachiez que c’est toute une stratégie qui est mise en œuvre et qui va nous permettre d’avoir les résultats escomptés mais au cours de cette mise en œuvre, nous avons eu cet accident qui peut être devait survenir parce que c’est un appareil d’un certain âge. Nous savions que tôt ou tard cet appareil devait s’arrêter. Le ministre des Finances en a parlé, nous avons eu un problème avec une banque dont le siège est à Khartoum qui devait payer ces accélérateurs et il y a eu un embargo sur le Soudan; ce qui a fait que les appareils n’ont pas pu être payés et c’est cela qu’on est en train de régler parce qu’il faut que cela soit payé pour que la construction de l’appareil commence. Un accélérateur de particule, on ne l’achète pas comme on achèterait une télévision ou un congélateur, c’est quelque chose qui se construit. Il faut environ quatre (4) mois pour cela…», soutient la tutelle. «Les choses sont en train de bouger», argue Awa Marie Coll Seck.
En attendant, à travers une convention avec le Maroc et totalement pris en charge par l’Etat, les malades qui ont besoin d’une radiothérapie y seront envoyés. Trois (3) malades déjà au Maroc, six (6) autres vont partir demain ou après-demain.
«Il y a aussi une porte ouverte pour d’autres pays notamment la Mauritanie et le Mali pour les malades qui pourraient et voudraient y aller. Nous sommes en train de négocier des prix et d’autres ouvertures», renseigne le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
«Il faut que nous puissions tous tomber d’accord sur le fait que dans les pays en développement, il y a beaucoup de priorités parmi lesquelles la Santé mais dans ces pays comme le nôtre, il y a l’Agriculture, l’Elevage, l’Education, etc», campe Awa Marie Coll Seck.
Et de poursuivre: «C’est pour ça que cette santé nous interpelle aujourd’hui puisque ces dernières semaines il y a eu énormément de discussions autour de la panne de l’appareil de radiothérapie de l’hôpital Le Dantec».
Le ministre souligne pour «le regretter d’ailleurs que cette panne soit survenue avant que ce qu’ (ils avaient) planifié (autrement dit) l’arrivée de deux (2) accélérateurs de particule au niveau de l’hôpital de Dalal Diam». «Ce qui entraîné un décalage dans les prévisions que nous avions faites», sert la tutelle.
«Il y avait une planification très claire qui était faite concernant ce sujet. Il faut dire que la santé d’une manière générale est confrontée aussi à diverses priorités comme la lutte contre la maladie, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile mais également le renforcement du système de santé», indique-t-elle.
«Il y a aussi dans ce secteur, un double fardeau qui est celui des maladies transmissibles, les maladies non transmissibles. C’est le cas des cancers, du diabète, les maladies cardio-vasculaires. Il faut dire qu’en matière de cancer, cela va de la tête au pays, c’est vraiment vaste», affirme Awa Marie Coll Seck.
Et d'ajouter: «Au plan international, on insiste sur le fait qu’il faut beaucoup plus mettre l’accent sur tout ce qui est prévention et dépistage précoce des maladies. Il faut qu’on arrive à trouver un frein parce que les chiffres font peur. Aujourd’hui, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a parlé de quatorze (14) millions de nouveaux cas par année, il faut qu’on arrête cette chaîne».
La stratégie de lutte contre le cancer élaborée au Sénégal, Awa Marie Coll Seck précise que ses services se sont attelés «à régler un problème réel qui est le coût des médicaments (une diminution des prix entre 20 et 60 %».
Citant de nombreuses initiatives sur le dépistage du cancer, elle rend hommage aux nombreuses associations avant d’aborder la loi anti-tabac.
«Il faut que vous sachiez que c’est toute une stratégie qui est mise en œuvre et qui va nous permettre d’avoir les résultats escomptés mais au cours de cette mise en œuvre, nous avons eu cet accident qui peut être devait survenir parce que c’est un appareil d’un certain âge. Nous savions que tôt ou tard cet appareil devait s’arrêter. Le ministre des Finances en a parlé, nous avons eu un problème avec une banque dont le siège est à Khartoum qui devait payer ces accélérateurs et il y a eu un embargo sur le Soudan; ce qui a fait que les appareils n’ont pas pu être payés et c’est cela qu’on est en train de régler parce qu’il faut que cela soit payé pour que la construction de l’appareil commence. Un accélérateur de particule, on ne l’achète pas comme on achèterait une télévision ou un congélateur, c’est quelque chose qui se construit. Il faut environ quatre (4) mois pour cela…», soutient la tutelle. «Les choses sont en train de bouger», argue Awa Marie Coll Seck.
En attendant, à travers une convention avec le Maroc et totalement pris en charge par l’Etat, les malades qui ont besoin d’une radiothérapie y seront envoyés. Trois (3) malades déjà au Maroc, six (6) autres vont partir demain ou après-demain.
«Il y a aussi une porte ouverte pour d’autres pays notamment la Mauritanie et le Mali pour les malades qui pourraient et voudraient y aller. Nous sommes en train de négocier des prix et d’autres ouvertures», renseigne le ministre de la Santé et de l’Action sociale.