Convoqué ce mardi 30 décembre 2025 au Pool judiciaire financier (PJF), l’ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, a été auditionné par les enquêteurs avant de regagner son domicile librement à l’issue de cette nouvelle comparution. Il demeure toutefois placé sous contrôle judiciaire, avec maintien du bracelet électronique. Ses avocats annoncent le dépôt prochain d’une demande de liberté provisoire pour contestation sérieuse.
Selon Me Oumar Youm, membre du pool d’avocats de l’ancien ministre, cette audition a permis à son client de s’expliquer pour la première fois devant le doyen des juges d’instruction du PJF.
« Il a répondu à toutes les questions pour maintenir sa contestation qui est une contestation sérieuse d’avoir donné instruction de procéder à une main levée d’une garantie de cautionnement ce qui n’a pas été le cas. Il a tous les éléments de preuve à sa disposition et à la disposition de la justice », a-t-il déclaré, affirmant que son client dispose de tous les éléments de preuve nécessaires pour sa défense et à la disposition de la justice.
Au cœur de la procédure figure un rapport d’expertise du cabinet ADR, établi en janvier 2025 sur instruction du PJF. Ce document fait état d’irrégularités financières estimées entre 2,2 et 2,7 milliards de FCFA, comprenant notamment des paiements jugés non justifiés ainsi que des retenues de garantie évaluées à environ 40 millions de FCFA.
Déjà entendu le 7 novembre dernier, Pape Malick Ndour avait été inculpé pour association de malfaiteurs, escroquerie portant sur des deniers publics et blanchiment de capitaux, avant d’être placé sous contrôle judiciaire avec port d’un bracelet électronique.
La défense estime toutefois que les charges retenues sont « d’une très grande légèreté » et ne justifient pas, selon elle, une mesure assimilable à une détention, même sous forme de surveillance électronique. « Dans les jours à venir, nous comptons introduire une demande de liberté provisoire pour contestation sérieuse, car les faits reprochés à notre client sont d’une banalité et d’une légèreté telle qu’ils devraient conduire à un non-lieu », a conclu Me Oumar Youm.
Selon Me Oumar Youm, membre du pool d’avocats de l’ancien ministre, cette audition a permis à son client de s’expliquer pour la première fois devant le doyen des juges d’instruction du PJF.
« Il a répondu à toutes les questions pour maintenir sa contestation qui est une contestation sérieuse d’avoir donné instruction de procéder à une main levée d’une garantie de cautionnement ce qui n’a pas été le cas. Il a tous les éléments de preuve à sa disposition et à la disposition de la justice », a-t-il déclaré, affirmant que son client dispose de tous les éléments de preuve nécessaires pour sa défense et à la disposition de la justice.
Au cœur de la procédure figure un rapport d’expertise du cabinet ADR, établi en janvier 2025 sur instruction du PJF. Ce document fait état d’irrégularités financières estimées entre 2,2 et 2,7 milliards de FCFA, comprenant notamment des paiements jugés non justifiés ainsi que des retenues de garantie évaluées à environ 40 millions de FCFA.
Déjà entendu le 7 novembre dernier, Pape Malick Ndour avait été inculpé pour association de malfaiteurs, escroquerie portant sur des deniers publics et blanchiment de capitaux, avant d’être placé sous contrôle judiciaire avec port d’un bracelet électronique.
La défense estime toutefois que les charges retenues sont « d’une très grande légèreté » et ne justifient pas, selon elle, une mesure assimilable à une détention, même sous forme de surveillance électronique. « Dans les jours à venir, nous comptons introduire une demande de liberté provisoire pour contestation sérieuse, car les faits reprochés à notre client sont d’une banalité et d’une légèreté telle qu’ils devraient conduire à un non-lieu », a conclu Me Oumar Youm.