Depuis le 22 juillet dernier, c’est la tristesse et la désolation chez les Diallo qui habitent à la périphérie du parc national de Niokolo Koba. Les dernières nouvelles sur la disparition du jeune Diouldé Baïlo BA n’arrangent rien. Aliou Diallo, 73 ans, est le papa du petit. Le berger est rongé par la culpabilité. «C’est vrai que j’ai commis l’irréparable le mercredi 22 juillet. Ce jour-là vers 17 heures, j’ai dit à mon fils de m’attendre dans cet endroit isolé et touffu du parc, pour aller récupérer le reste de mon troupeau de bœufs dispersés…Malheureusement pour moi, à mon retour, Diouldé n’était plus là…Mes appels et cris jusque tard dans la soirée du dimanche pour le retrouver n’y feront rien…Mon petit garçon était mon dernier espoir puisque la majorité de mes enfants sont décédés et je ne vivais qu’avec lui et mes trois (3) épouses… », pleure le père.
Audit parc national, les sandales de Diouldé ont été retrouvées ce dimanche à côté du marigot de wendu Koylé où des traces de pattes d’hyènes ont été aussi repérées. «Mon fils a, peut-être, été dévoré par les hyènes», gémit Aliou Diallo. Dans tous les cas, le coordonnateur de la cellule anti-braconnage de la Direction régionale du parc Niokolo Koba, le Lieutenant Abdoulaye Faye n’écarte aucune piste dans « l’Observateur ». Les recherches vont se poursuivre au quotidien, lance ce dernier.
Audit parc national, les sandales de Diouldé ont été retrouvées ce dimanche à côté du marigot de wendu Koylé où des traces de pattes d’hyènes ont été aussi repérées. «Mon fils a, peut-être, été dévoré par les hyènes», gémit Aliou Diallo. Dans tous les cas, le coordonnateur de la cellule anti-braconnage de la Direction régionale du parc Niokolo Koba, le Lieutenant Abdoulaye Faye n’écarte aucune piste dans « l’Observateur ». Les recherches vont se poursuivre au quotidien, lance ce dernier.