Le Parti socialiste traverse une zone de turbulences. Pour la première fois, la Secrétaire générale du parti est assignée en justice par des militants, qui invoquent le non-respect des statuts. Une situation jugée « inédite » et « regrettable » par Moustapha Diaw, président du Mouvement Racines socialistes et secrétaire général de la coordination B2 du PS, qui appelle à « un sursaut collectif » pour sauver l’unité de la formation.
Dans un communiqué rendu public le 26 août 2025, l’ancien responsable de Thiès estime que ce recours judiciaire « ne devrait pas être lu comme une attaque personnelle, mais comme une alerte institutionnelle ». Selon lui, le problème est plus profond et trouve son origine dans un fonctionnement interne « éloigné des textes fondamentaux » du parti.
Moustapha Diaw cite à cet égard les articles 20, 29 et 30 des statuts. Le premier consacre le Comité central comme organe suprême entre deux congrès, le second rappelle que seul le Congrès peut élire le Secrétaire général, tandis que le troisième précise que le Secrétariat exécutif national doit impérativement rendre compte de ses décisions au Comité central. « Il ne peut en aucun cas se substituer à la volonté collective exprimée par nos organes centraux », a-t-il insisté.
Le constat qu’il dresse est sévère : « absence de convocation du Comité central, intérim prolongé sans validation statutaire, non-renouvellement des coordinations à la base, décisions prises sans validation des organes compétents ». Pour Diaw, ces dérives, même justifiées par des contraintes, « n’en demeurent pas moins une faute politique et organisationnelle ».
Afin d’éviter ce qu’il appelle « l’humiliation judiciaire et la dislocation morale du Parti socialiste », il propose une série de mesures. D’abord la convocation rapide du Comité central pour évaluer la situation et rétablir la légitimité des instances. Ensuite, la mise en place d’un comité ad hoc inclusif chargé d’organiser un congrès dans un délai raisonnable. Enfin, l’ouverture d’un dialogue avec tous les camarades, y compris ceux ayant saisi la justice.
Moustapha Diaw plaide pour une réconciliation interne : « Le Parti socialiste ne mérite pas de s’enliser dans des procédures devant les tribunaux. Il a été, par le passé, un modèle d’équilibre institutionnel, de culture politique et de régulation interne. Il doit le redevenir. »
Son appel se veut grave mais porteur d’espoir : « Ce Parti que nous avons hérité des grandes figures de notre histoire ne peut pas mourir par abandon, ni sombrer dans la personnalisation excessive du pouvoir. Il est l’affaire de toutes et de tous. Il est temps de nous rassembler, de remettre la règle au-dessus des postures, de choisir la loyauté au Parti plutôt que la fidélité à des clans. »
Et de conclure : « La paix ne s’impose pas, elle se construit. Le leadership ne se décrète pas, il se légitime. Réparons avant que cela ne casse. Le temps du sursaut est arrivé. »
Dans un communiqué rendu public le 26 août 2025, l’ancien responsable de Thiès estime que ce recours judiciaire « ne devrait pas être lu comme une attaque personnelle, mais comme une alerte institutionnelle ». Selon lui, le problème est plus profond et trouve son origine dans un fonctionnement interne « éloigné des textes fondamentaux » du parti.
Moustapha Diaw cite à cet égard les articles 20, 29 et 30 des statuts. Le premier consacre le Comité central comme organe suprême entre deux congrès, le second rappelle que seul le Congrès peut élire le Secrétaire général, tandis que le troisième précise que le Secrétariat exécutif national doit impérativement rendre compte de ses décisions au Comité central. « Il ne peut en aucun cas se substituer à la volonté collective exprimée par nos organes centraux », a-t-il insisté.
Le constat qu’il dresse est sévère : « absence de convocation du Comité central, intérim prolongé sans validation statutaire, non-renouvellement des coordinations à la base, décisions prises sans validation des organes compétents ». Pour Diaw, ces dérives, même justifiées par des contraintes, « n’en demeurent pas moins une faute politique et organisationnelle ».
Afin d’éviter ce qu’il appelle « l’humiliation judiciaire et la dislocation morale du Parti socialiste », il propose une série de mesures. D’abord la convocation rapide du Comité central pour évaluer la situation et rétablir la légitimité des instances. Ensuite, la mise en place d’un comité ad hoc inclusif chargé d’organiser un congrès dans un délai raisonnable. Enfin, l’ouverture d’un dialogue avec tous les camarades, y compris ceux ayant saisi la justice.
Moustapha Diaw plaide pour une réconciliation interne : « Le Parti socialiste ne mérite pas de s’enliser dans des procédures devant les tribunaux. Il a été, par le passé, un modèle d’équilibre institutionnel, de culture politique et de régulation interne. Il doit le redevenir. »
Son appel se veut grave mais porteur d’espoir : « Ce Parti que nous avons hérité des grandes figures de notre histoire ne peut pas mourir par abandon, ni sombrer dans la personnalisation excessive du pouvoir. Il est l’affaire de toutes et de tous. Il est temps de nous rassembler, de remettre la règle au-dessus des postures, de choisir la loyauté au Parti plutôt que la fidélité à des clans. »
Et de conclure : « La paix ne s’impose pas, elle se construit. Le leadership ne se décrète pas, il se légitime. Réparons avant que cela ne casse. Le temps du sursaut est arrivé. »