Passation des marchés publics: C'est le coup pour coup entre l'APR et le PS

C’est le coup pour coup entre l’Alliance pour la République (APR) et l’un de ses principaux alliés, le Parti socialiste (PS). Après l’indignation des camarades de Ousmane Tanor Dieng des propos du président de la République fustigeant les procédures longues et ennuyeuses de passation des marchés publics, les cadres de l’APR sont montés au créneau pour riposter. Ils estiment que l’APR n’a pas de leçon a recevoir du PS tout en reprécisant la pensée du chef de l’Etat, par ailleurs président de leur formation politique.



“Un plongeon dans une piscine sans eau“. L’Alliance pour la République (APR) assimile à cela la réaction du Parti Socialiste sur les déclarations du président de la République relative aux procédures de passation des marchés publics. Dans un communiqué reçu à la rédaction de PressAfrik, les cadres de l’APR font savoir : «Nous avons pris connaissance avec beaucoup d’étonnement du contenu du dernier communiqué du Bureau Politique du Parti socialiste, notamment sa partie relative à l’idée d’accélération des procédures de passation des marchés émise récemment par le Président de la République. Il est pour le moins surprenant qu’un allié aussi loyal et sincère que le Parti socialiste fonde son appréciation d’une question aussi importante sur des compte-rendus journalistiques. Visiblement, il s’agit là d’un plongeon dans une piscine sans eau».
 
Les cadres «apéristes» de préciser : «Il n’a jamais été question pour le présidente de la République Macky Sall de revenir à l’ère scandaleuse du gré à gré et autres opérations de siphonage des deniers publics. Jamais dans notre pays, un gouvernement n’a mis en œuvre de manière aussi concrète des mécanismes de lutte contre la corruption et la mal-gouvernance». Ils ont tenu à rappeler les différentes initiatives de l’actuel régime dans ce sens. «Pour rappel, en 17 mois, le régime du Président Macky Sall a mis en place l’Office National de Lutte contre la Corruption (OFNAC), a redynamisé la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) et fait voter le Code de Transparence. Pour compléter cet arsenal institutionnel, l’Assemblée nationale s’apprête à voter une loi élargissant l’obligation de déclaration de patrimoine à tous les administrateurs de crédits publics. C’est pour dire que le Président Macky SALL ne s’en est pas arrêté à une simple profession de foi mais a traduit dans les faits sa promesse de lutter farouchement contre la corruption. Ceci vaut à notre pays le respect retrouvé de nos partenaires au développement  et la confiance des marchés financiers internationaux».

Jean Louis DJIBA

Mercredi 7 Aout 2013 08:46


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