On n'en voudra pas à Arjen Robben si les deux jours à venir lui font ressasser quelques douloureux souvenirs. La dernière image qu'il conserve de la Coupe du Monde de la FIFA, c'est celle de l'Espagne, adversaire des Pays-Bas le 13 juin prochain, brandissant le trophée suprême en 2010. Pourtant, c'est un autre souvenir, celui d'un duel perdu face à Iker Casillas en milieu de seconde période, qui a hanté l'ailier néerlandais pendant les mois qui suivirent. "J'y pense beaucoup", reconnaissait-il au lendemain de la compétition. "Ça fait mal de manquer une telle occasion." Cependant, quand il s'entretient avec FIFA.com au sujet du remake face à l'Espagne à Salvador, les regrets font place à un visage conquérant. Si l'ailier du Bayern Munich adopte cette attitude positive, c'est parce qu'il a multiplié les succès personnels depuis cette triste soirée de Johannesburg.
L'ancien joueur de Chelsea a triomphé sur les scènes européenne et mondiale avec les Bavarois. Lors de la finale de la Ligue des champions de l'UEFA 2013, il a inscrit le but de la victoire et a été élu Homme du match. Or le trentenaire semble aussi puiser son bien-être actuel chez les jeunes joueurs qu'il côtoie dans le groupe néerlandais au Brésil et dans le dispositif tactique adopté. "Je me sens très bien en ce moment, que ce soit physiquement ou mentalement", assure-t-il au micro de FIFA.com. "Une Coupe du Monde, c'est toujours particulier et je suis très enthousiaste à l'idée d'être au Brésil pour cette édition. Je garde des souvenirs très particuliers de chaque Coupe du Monde que j'ai suivie ou disputée, mais j'ai vraiment vécu une grande compétition en Afrique du Sud. Bien sûr, c'était une grosse déception de perdre la finale, mais je suis quand même très fier de ce que nous avons réussi." Ce sont désormais une nouvelle équipe et un nouveau sélectionneur qui vont tenter d'égaler voire de surpasser cette performance. Robben fait partie des sept vétérans de la campagne 2010 à avoir été inclus dans les 23 Oranje.
Par opposition, les champions du monde espagnols sont au nombre de 16 et Vicente Del Bosque est encore aux commandes, alors que les Pays-Bas sont passés sous l'autorité de Louis van Gaal. "J'ai travaillé avec lui au Bayern avant qu'il n'accepte ce poste, donc il a été très important dans ma carrière," estime Robben au sujet de son sélectionneur. "Je peux dire que c'est le meilleur entraîneur que j'aie connu dans ma carrière avec Pep Guardiola." Jeunes mais talentueux L'une des décisions les plus capitales et controversées de Van Gaal au cours de la préparation pour la Coupe du Monde a consisté à laisser tomber le traditionnel 4-3-3 au profit d'un 5-3-2. Avant de trancher, le futur entraîneur de Manchester United a tout de même consulté Robben ainsi que l'autre homme fort des Oranje, Robin van Persie. "Nous avons joué trois matches avec ce schéma tactique et nos adversaires, l'Équateur, le Pays-de-Galles et le Ghana, ne se sont pas créé beaucoup d'occasions, alors que nous nous en sommes procuré. Je suis convaincu que c'est le dispositif qui nous convient le mieux en ce moment."
Versés dans le même groupe que les Espagnols, les Australiens et les Chiliens, les Néerlandais n'auront cependant pas la tâche facile, surtout avec un effectif considérablement rajeuni. "Notre équipe est jeune mais talentueuse", estime Robben. "L'expérience joue un rôle important, surtout sur le plan mental. Mais sur le terrain, l'important, c'est de jouer juste, de faire ce que nous avons à faire, que l'on ait 22 ou 32 ans. Ça va être difficile car nous sommes tombés dans un groupe très difficile. L'Espagne est championne du monde et d'Europe en titre, et deux clubs espagnols étaient en finale de la Ligue des champions cette année. Cela veut tout dire. Le Chili a aussi une équipe très solide, avec d'excellents joueurs tournés vers l'attaque. L'Australie, c'est costaud physiquement. Nous avons joué quelques matches contre eux et nous ne les avons jamais battus." Les défis ne manquent pas pour un Robben au sommet de son art. Le premier sera d'effacer le mauvais souvenir sud-africain face à l'Espagne. Et quelle meilleure manière de chasser ses vieux démons que de les affronter d'entrée ?
L'ancien joueur de Chelsea a triomphé sur les scènes européenne et mondiale avec les Bavarois. Lors de la finale de la Ligue des champions de l'UEFA 2013, il a inscrit le but de la victoire et a été élu Homme du match. Or le trentenaire semble aussi puiser son bien-être actuel chez les jeunes joueurs qu'il côtoie dans le groupe néerlandais au Brésil et dans le dispositif tactique adopté. "Je me sens très bien en ce moment, que ce soit physiquement ou mentalement", assure-t-il au micro de FIFA.com. "Une Coupe du Monde, c'est toujours particulier et je suis très enthousiaste à l'idée d'être au Brésil pour cette édition. Je garde des souvenirs très particuliers de chaque Coupe du Monde que j'ai suivie ou disputée, mais j'ai vraiment vécu une grande compétition en Afrique du Sud. Bien sûr, c'était une grosse déception de perdre la finale, mais je suis quand même très fier de ce que nous avons réussi." Ce sont désormais une nouvelle équipe et un nouveau sélectionneur qui vont tenter d'égaler voire de surpasser cette performance. Robben fait partie des sept vétérans de la campagne 2010 à avoir été inclus dans les 23 Oranje.
Par opposition, les champions du monde espagnols sont au nombre de 16 et Vicente Del Bosque est encore aux commandes, alors que les Pays-Bas sont passés sous l'autorité de Louis van Gaal. "J'ai travaillé avec lui au Bayern avant qu'il n'accepte ce poste, donc il a été très important dans ma carrière," estime Robben au sujet de son sélectionneur. "Je peux dire que c'est le meilleur entraîneur que j'aie connu dans ma carrière avec Pep Guardiola." Jeunes mais talentueux L'une des décisions les plus capitales et controversées de Van Gaal au cours de la préparation pour la Coupe du Monde a consisté à laisser tomber le traditionnel 4-3-3 au profit d'un 5-3-2. Avant de trancher, le futur entraîneur de Manchester United a tout de même consulté Robben ainsi que l'autre homme fort des Oranje, Robin van Persie. "Nous avons joué trois matches avec ce schéma tactique et nos adversaires, l'Équateur, le Pays-de-Galles et le Ghana, ne se sont pas créé beaucoup d'occasions, alors que nous nous en sommes procuré. Je suis convaincu que c'est le dispositif qui nous convient le mieux en ce moment."
Versés dans le même groupe que les Espagnols, les Australiens et les Chiliens, les Néerlandais n'auront cependant pas la tâche facile, surtout avec un effectif considérablement rajeuni. "Notre équipe est jeune mais talentueuse", estime Robben. "L'expérience joue un rôle important, surtout sur le plan mental. Mais sur le terrain, l'important, c'est de jouer juste, de faire ce que nous avons à faire, que l'on ait 22 ou 32 ans. Ça va être difficile car nous sommes tombés dans un groupe très difficile. L'Espagne est championne du monde et d'Europe en titre, et deux clubs espagnols étaient en finale de la Ligue des champions cette année. Cela veut tout dire. Le Chili a aussi une équipe très solide, avec d'excellents joueurs tournés vers l'attaque. L'Australie, c'est costaud physiquement. Nous avons joué quelques matches contre eux et nous ne les avons jamais battus." Les défis ne manquent pas pour un Robben au sommet de son art. Le premier sera d'effacer le mauvais souvenir sud-africain face à l'Espagne. Et quelle meilleure manière de chasser ses vieux démons que de les affronter d'entrée ?