La région naturelle de Casamance pour l’acte 3 de la décentralisation. La dite réforme fortement critiquée par l’Association des présidents de Régions, Babacar Gaye et Cie qui affichent leurs désaccords, le secrétaire élu du conseil régional de Ziguinchor lui n’y voit que des bienfaits. Pour Daouda Dramé, « le regroupement des trois (3) régions administratives de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor » fortes à elles seules de « 14,5 % du territoire national » et « 15 % du marché national » est venu à son heure. D’autant plus que cela « pourrait participer à régler définitivement la crise casamançaise ».
La Casamance va servir de pôle expérimental de l’acte 3 de la décentralisation. Cette annonce du chef de l’Etat est bien perçue par les casamançais qui décèlent en cette révolution plusieurs avantages. Secrétaire élu du conseil régional qui a fait des études en décentralisation et développement local, Daouda Dramé exulte. « C’est intéressant qu’en terme de cohérence territoriale mais aussi en terme de viabilité économique. Quand on sait que les trois (3) régions Ziguinchor, Kolda et Sédhiou réunies représentent environ 14,5 % du territoire national. Ensuite, il y a une cohérence géographique et économique véritablement qui est notée dans le regroupement de ces 3 régions qui représentent 15 % du marché national, de la population nationale », précise ce dernier notant les nombreux avantages de la région de Ziguinchor notamment sur les potentialités économiques, les ressources naturelles que recèlent cet espace géographique, est d’avis que la mesure pourrait participer à régler définitivement la crise casamançaise.
En Casamance, tous appellent selon le correspondant de la Rfm, le chef de l’Etat à ne pas écouter Babacar Gaye et Cie et aller jusqu’au bout de l’acte 3 de la décentralisation qui vient renforcer l’idée de l’entente entre les 3 régions administratives : Sédhiou, Kolda et Ziguinchor.