Le Sénégal s’est doté d’un « plan quinquennal 2024-2029», consistant à former 218 spécialistes en cancérologie comprenant des chirurgiens, oncologues médicaux et radiothérapeutes. L'information a été donnée par Mouhamadou Bachir Ba, oncologue-radiothérapeute au centre hospitalier national « Dalal Jamm » de Guédiawaye. Il a tenu ses propos, lors de l’ouverture d’un atelier sur les cancers féminins organisé par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), en collaboration avec la fondation Bill & Mélinda Gates dans le cadre du projet « Santé en lumière ».
Bachir Ba, ancien interne des hôpitaux, présentait, dans ce cadre, une communication portant sur le thème «Traitements disponibles, politiques de gratuité et leviers de transformation ». Mouhamadou Bachir Ba a révélé également que , ledit plan a pour but d'« aider à disposer de données sur la charge réelle du cancer au Sénégal comprenant l’incidence et la moralité».
« Dans ce plan de lutte contre le cancer, nous sommes actuellement à 57 spécialistes de cancérologie, avec des chirurgiens, oncologues médicaux et des radiothérapeutes ». a confié M. BA à L'Aps.
D'après le spécialiste, « les cancers gynécologiques et mammaires sont des enjeux majeurs de santé publique au Sénégal», avant de souligner que «les traitements existent mais que leur accessibilité reste inégale». Cependant, il a salué « la gratuité de la chimiothérapie » avant de mettre l’accent sur le fait qu'il faut étendre et consolider la subvention de la radiothérapie, dans sa forme actuelle ».
Pour lui, « le malade est appauvri avant même de connaître la maladie ». Il estime que la prévention, le dépistage, la formation, l’équipement et la décentralisation des soins constituent les leviers de transformation concrète de la lutte contre le cancer.
Bachir Ba a souligné l’importance de l’implication des médias dans la sensibilisation, pour briser les tabous, informer et surtout mobiliser l’opinion publique. Cette approche est importante dans la mesure où l’accès aux anticancéreux est un indicateur de souveraineté pharmaceutique et de performance d’un système de santé ».
Il a aussi parlé de l’importance d’une prise en charge correcte des cancers. A ce sujet, il a préconisé la prévention et le dépistage à travers la vaccination HPV, IVA, et l’autopalpation. A cela il faut ajouter le financement durable, à travers des subventions, mais aussi par le biais de la couverture maladie universelle et des partenariats public-privé.
Bachir Ba, ancien interne des hôpitaux, présentait, dans ce cadre, une communication portant sur le thème «Traitements disponibles, politiques de gratuité et leviers de transformation ». Mouhamadou Bachir Ba a révélé également que , ledit plan a pour but d'« aider à disposer de données sur la charge réelle du cancer au Sénégal comprenant l’incidence et la moralité».
« Dans ce plan de lutte contre le cancer, nous sommes actuellement à 57 spécialistes de cancérologie, avec des chirurgiens, oncologues médicaux et des radiothérapeutes ». a confié M. BA à L'Aps.
D'après le spécialiste, « les cancers gynécologiques et mammaires sont des enjeux majeurs de santé publique au Sénégal», avant de souligner que «les traitements existent mais que leur accessibilité reste inégale». Cependant, il a salué « la gratuité de la chimiothérapie » avant de mettre l’accent sur le fait qu'il faut étendre et consolider la subvention de la radiothérapie, dans sa forme actuelle ».
Pour lui, « le malade est appauvri avant même de connaître la maladie ». Il estime que la prévention, le dépistage, la formation, l’équipement et la décentralisation des soins constituent les leviers de transformation concrète de la lutte contre le cancer.
Bachir Ba a souligné l’importance de l’implication des médias dans la sensibilisation, pour briser les tabous, informer et surtout mobiliser l’opinion publique. Cette approche est importante dans la mesure où l’accès aux anticancéreux est un indicateur de souveraineté pharmaceutique et de performance d’un système de santé ».
Il a aussi parlé de l’importance d’une prise en charge correcte des cancers. A ce sujet, il a préconisé la prévention et le dépistage à travers la vaccination HPV, IVA, et l’autopalpation. A cela il faut ajouter le financement durable, à travers des subventions, mais aussi par le biais de la couverture maladie universelle et des partenariats public-privé.