Pour faire face à l'immigration, Rome veut plus de coopération

Après l'issue heureuse de la dérive de l'«Ezadeen» et de ses 360 migrants en Méditerranée, qui survenait seulement 48 heures après celle du «Blue Sky M», le temps des réactions politiques, qui se sont fait attendre en Italie, est largement venu. Le ministre de l'Intérieur a indiqué vouloir une meilleure communication avec les pays voisins concernés, Turquie et Grèce notamment.



Des migrants attendent de débarquer du cargo Ezadeen au port de Corigliano, le 3 janvier 2015. REUTERS/Antonino Condorelli

Tout au long de ces derniers jours, les garde-côtes italiens qui tentent toujours de sauver le plus grand nombre de vies possible, ont fait part de leur inquiétude sur les nouvelles formes d'immigration clandestine. Car les secours de vieux cargos à la dérive en plein hiver sont extrêmement difficiles.

Mais étonnement, le gouvernement a beaucoup attendu pour s'exprimer publiquement sur ce phénomène.

Finalement, samedi soir, le ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, a déclaré qu'il faut « l'engagement de tous pour éliminer les trafiquants d'êtres humains ». Il a précisé que l'Italie est en contact avec les enquêteurs turcs pour un échange d'informations visant à poursuivre trafiquants et passeurs selon des stratégies bien définies. Il a également affirmé que Rome va renforcer sa collaboration avec les autorités grecques pour que les navires marchands transportant des migrants soient interceptés avant qu'ils n'arrivent sur les côtes italiennes comme cela s'est produit pour deux cargos dans lesquels étaient entassés des centaines de Syriens.


Rfi.fr

Dimanche 4 Janvier 2015 10:33


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