Pour la prévention routière «aucun sacrifice ne sera de trop», selon Abdourahim Agne

Le Sénégal vient de lancer la 8e semaine nationale de la prévention routière au Sénégal. Elle se déroulera du 20 au 25 avril 2010. Le thème retenu pour cette année est Santé et conduite automobile.
Un thème qui colle au sujet selon le ministre des Télécommunications, des TICS, des Transports terrestres et ferroviaires qui a co-présidé la cérémonie de lancement de la semaine à la Chambre de commerce ce mardi avec son collègue de la Santé.



Devant l’ampleur des dégâts causés par les accidents de la route, le ministre des Transports terrestres en a profité pour rappeler l’énergie à déployer pour réduire ces risques. «La lutte menée contre ce qu’il est convenu d’appeler l’épidémie mondiale des accidents de la route interpelle tous les acteurs et, à ce titre, aucun sacrifice ne sera de trop», a rappelé Abdourahim Agne.

Pour Abdourahim Agne, l’événement est opportun à plus d’un titre car elle intervient après la tenue en novembre dernier à Moscou de la première conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière.
Sur le choix du thème, le Directeur des transports terrestres, Dramé Seck, dira qu’il est important et fondamental dans la mesure où, si on n’est pas en bonne santé, on ne peut pas conduire. « Cette année, si l’on parle de santé et de conduite automobile, on s’est rendu compte qu’il y a beaucoup d’accidents qui sont causés par les facteurs humaines à 80%», a justifié, M. Dramé Seck.

Une version confirmée par le Dr Massamba Sassoum Sy, président SOS Médecin, médecin urgentiste et médecin aéronautique. Selon lui, le thème est d’autant plus important quand on voit l’évolution très visible de l’accidentologie dans le monde et particulièrement dans les pays sous-développés. « en 2002, l’accidentologie sera la troisième cause de mortalité», prévient-il.
Dr Diop estime que, globalement, l’hygiène de vie permet de réduire les cas d’accidents pour les usagers de la route. C’est pourquoi, en plus des campagnes de sensibilisation, il est envisageable de faire l’examen médical dès l’âge de 15 ans pour les conducteurs de mobylettes et au moment de l’obtention du permis de conduire.

Toutefois, une note positive est sortie de la cérémonie. Selon les organisateurs, les chiffres sur les accidents de la circulation connaissent une baisse comparée à l’année dernière.

Charles Thialice SENGHOR

Mardi 20 Avril 2010 17:31


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