Les travaux des assises nationales qui dorment toujours dans les tiroirs de certains ou meublent les bibliothèques d’autres n’est pas du gout de Pr Amadou Bathily. Qui, il y a douze voire treize ans participait au lancement des travaux, présidé par Amadou Makhtar Mbow. Et l'ex-chef de file de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT) l’a fait savoir lors d’un panel consacré, ce samedi, 15 mai 2021, à l’engagement politique et citoyen d’Amadou Mahtar Mbow, dans le cadre de la célébration du centenaire de l’ex-directeur général de l’UNESCO.
Selon Pr Bathily : « C’est avec beaucoup d’émotion » qu’il se rappelle « cet élan généreux qui a motivé tout le monde. Parce que de ce noyau initial, les assises nationales, et après ce que c’est devenu grâce à cette méthode de Mbow, participative, consultative, délibérative. Il y avait un esprit Assises nationales qui était né, et qui a insufflé pratiquement toutes les dynamiques politiques et sociales jusque dans les coins les plus reculés, au-delà des partis politiques. J’ai fait près de 60 ans de vie politique dans ce pays, mais je n’ai jamais vu un processus comme ça. Aucun parti, aucune organisation, n’en a produit de semblable. On parle d’émergence, de ceci, de cela, de beaucoup de programmes,... Je relis toujours le document des Assises dans ma bibliothèque. Fondamentalement, il y a un déni. On a même dit que les Assises, ce n’est ni la Bible ni le Coran... Mais avec les événements de mars dernier, on peut dire qu’on est revenu à la case départ, ou même avant la case départ », a-t-il déclaré dans son intervention.
D’ailleurs prévient-t-il : « on va vers l’inconnu, vers le chaos, si on n’engage pas le processus qui a conduit aux Assises nationales ». Il en veut pour exemple : « Aujourd’hui, toutes les décisions sont prises par l’Exécutif. Par exemple, nous allons à des élections qui vont encore être des élections de contentieux alors que toutes ces questions ont été déjà réglées par les Assises ».
Selon Pr Bathily : « C’est avec beaucoup d’émotion » qu’il se rappelle « cet élan généreux qui a motivé tout le monde. Parce que de ce noyau initial, les assises nationales, et après ce que c’est devenu grâce à cette méthode de Mbow, participative, consultative, délibérative. Il y avait un esprit Assises nationales qui était né, et qui a insufflé pratiquement toutes les dynamiques politiques et sociales jusque dans les coins les plus reculés, au-delà des partis politiques. J’ai fait près de 60 ans de vie politique dans ce pays, mais je n’ai jamais vu un processus comme ça. Aucun parti, aucune organisation, n’en a produit de semblable. On parle d’émergence, de ceci, de cela, de beaucoup de programmes,... Je relis toujours le document des Assises dans ma bibliothèque. Fondamentalement, il y a un déni. On a même dit que les Assises, ce n’est ni la Bible ni le Coran... Mais avec les événements de mars dernier, on peut dire qu’on est revenu à la case départ, ou même avant la case départ », a-t-il déclaré dans son intervention.
D’ailleurs prévient-t-il : « on va vers l’inconnu, vers le chaos, si on n’engage pas le processus qui a conduit aux Assises nationales ». Il en veut pour exemple : « Aujourd’hui, toutes les décisions sont prises par l’Exécutif. Par exemple, nous allons à des élections qui vont encore être des élections de contentieux alors que toutes ces questions ont été déjà réglées par les Assises ».