«Ils (Macky Sall et Idrissa) seront rassemblement les deux principaux candidats à la prochaine élection présidentielle. C'est sûr qu'il faut les prendre avec beaucoup d'intérêt », a déclaré le Directeur général de l'Institut de la culture afro-européenne à Paris.
Concernant Idrissa Seck, Emmanuel Desfournaux de souligner qu’ : «il est manifeste qu'il a soulevé une polémique, qui pour sa part était inutile dans le débat politique de la prochaine élection présidentielle. Il est évident que la question palestinienne ne paraît pas être l'enjeu crucial de la présidentielle sénégalaise»
Poursuivant son analyse, il a ajouté, le deuxième aspect négatif, c’est «lorsqu'il a dû finalement répondre à ses détracteurs, qu’il a dû répondre à des non-candidats et qu'il a dû également s'excuser pour des propos qu'ils avaient tenus s'ils étaient mal compris. Pendant ce temps, vous aviez le Président Macky Sall qui recevait des étudiants, qui réfléchissait sur une sortie de la crise universitaire. Et, également, au même moment, il était question aussi d'une nouvelle réforme du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) où le Président de la République et le ministre de la Justice ne devaient plus siéger. Voilà finalement un contraste assez saisissant».
Mais, a-t-il souligné dans l'émission "Objection" de ce dimanche 10 juin 2018, «j’ajouterais à cela des nuances pour le cas d'Idrissa Seck. «Tout d'abord la dernière visite qu'il a effectuée en début de semaine à Touba lui a été bénéfique. On y trouve finalement un homme politique apaisé et sans doute cela lui sera bénéfique pour la prochaine élection présidentielle de 2019».
«Le deuxième aspect que personne n’a soulevé mais qui, à mes yeux est important, a-t-il relevé: «c’est que Idrissa Seck s’est comporté comme un homme africain sage. C’est-à-dire qu’il n’a fait que rappeler qu’au finale que malgré les différences importantes entre les israéliens et le monde arabe, il n’en demeure pas moins que tout le monde était issu d’une même culture humaine».
Pour le cas du président Macky Sall, la situation parait plus complexe, a-t-il conclut. «Pour son observation ou sa boutade à l'égard de la colonisation. Elle me paraît tellement plus complexe parce que c'est une question extrêmement sensible actuellement sur la scène africaine parce qu'elle interroge plus généralement la place de la France en Afrique. Et cela ne fait que renforcer l'idée finalement que Macky Sall serait très proche des Français».
Concernant Idrissa Seck, Emmanuel Desfournaux de souligner qu’ : «il est manifeste qu'il a soulevé une polémique, qui pour sa part était inutile dans le débat politique de la prochaine élection présidentielle. Il est évident que la question palestinienne ne paraît pas être l'enjeu crucial de la présidentielle sénégalaise»
Poursuivant son analyse, il a ajouté, le deuxième aspect négatif, c’est «lorsqu'il a dû finalement répondre à ses détracteurs, qu’il a dû répondre à des non-candidats et qu'il a dû également s'excuser pour des propos qu'ils avaient tenus s'ils étaient mal compris. Pendant ce temps, vous aviez le Président Macky Sall qui recevait des étudiants, qui réfléchissait sur une sortie de la crise universitaire. Et, également, au même moment, il était question aussi d'une nouvelle réforme du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) où le Président de la République et le ministre de la Justice ne devaient plus siéger. Voilà finalement un contraste assez saisissant».
Mais, a-t-il souligné dans l'émission "Objection" de ce dimanche 10 juin 2018, «j’ajouterais à cela des nuances pour le cas d'Idrissa Seck. «Tout d'abord la dernière visite qu'il a effectuée en début de semaine à Touba lui a été bénéfique. On y trouve finalement un homme politique apaisé et sans doute cela lui sera bénéfique pour la prochaine élection présidentielle de 2019».
«Le deuxième aspect que personne n’a soulevé mais qui, à mes yeux est important, a-t-il relevé: «c’est que Idrissa Seck s’est comporté comme un homme africain sage. C’est-à-dire qu’il n’a fait que rappeler qu’au finale que malgré les différences importantes entre les israéliens et le monde arabe, il n’en demeure pas moins que tout le monde était issu d’une même culture humaine».
Pour le cas du président Macky Sall, la situation parait plus complexe, a-t-il conclut. «Pour son observation ou sa boutade à l'égard de la colonisation. Elle me paraît tellement plus complexe parce que c'est une question extrêmement sensible actuellement sur la scène africaine parce qu'elle interroge plus généralement la place de la France en Afrique. Et cela ne fait que renforcer l'idée finalement que Macky Sall serait très proche des Français».