A Sao Paulo, l’avocat de Lula a réagi immédiatement. Christiano Zanin s’est empressé d’exiger la participation de l’ancien président à la campagne électorale, à la suite du dépôt de sa candidature.
« A partir du moment où le Brésil a adhéré à la juridiction du Comité des droits humains de l’ONU, et cela remonte à 2009, le Brésil est dans l’obligation de respecter les décisions prises par cet organisme international », a-t-il déclaré.
Pour l’ancien ministre des Affaires étrangères, Celso Amorim, un proche de Lula, cette polémique pourrait entacher l’image du Brésil à l’étranger. « De deux choses l’une, a-t-il lancé, ou le Brésil respecte cette décision, ou il se pose en paria international ».
Le gouvernement brésilien a vite répliqué. Selon le ministère des Affaires étrangères, ce comité de l’ONU ne peut qu’émettre des recommandations, et c’est bien la justice brésilienne qui doit avoir le dernier mot. Or, le Tribunal supérieur électoral n’a pas encore statué sur la validité de la candidature de Lula, condamné pour corruption et incarcéré depuis quatre mois.
« A partir du moment où le Brésil a adhéré à la juridiction du Comité des droits humains de l’ONU, et cela remonte à 2009, le Brésil est dans l’obligation de respecter les décisions prises par cet organisme international », a-t-il déclaré.
Pour l’ancien ministre des Affaires étrangères, Celso Amorim, un proche de Lula, cette polémique pourrait entacher l’image du Brésil à l’étranger. « De deux choses l’une, a-t-il lancé, ou le Brésil respecte cette décision, ou il se pose en paria international ».
Le gouvernement brésilien a vite répliqué. Selon le ministère des Affaires étrangères, ce comité de l’ONU ne peut qu’émettre des recommandations, et c’est bien la justice brésilienne qui doit avoir le dernier mot. Or, le Tribunal supérieur électoral n’a pas encore statué sur la validité de la candidature de Lula, condamné pour corruption et incarcéré depuis quatre mois.