Une lampe torche pour le dépouillement, une application pour alerter sur un dysfonctionnement, des conseils pour rester en sécurité et dans la légalité : c'est une formation express d’une cinquantaine de bénévoles tous engagés dans la vie associative, comme Marius Kaptouom… Ce dernier, jusque-là, observait les opérations dans son bureau, à titre individuel. « C'est être au cœur de l’action, mais maintenant comme on le fait dans un cadre d’observation formelle, ça nous permet de mettre un peu plus d’accent sur ce qu’on veut faire sur le terrain », estime-t-il. Et ce dans un cadre proposé par Un monde avenir qui va déployer environ 800 observateurs contre 1350 il y a sept ans.
« Un processus dont on connaît déjà le résultat, ce n’est pas peut-être intéressant pour eux ? »
Des demandes d’accréditations ont été refusées par l’Administration territoriale. Un frein auquel s’ajoute la fin des financements de l’Union européenne et du Canada, regrette David Moukoudi, militant de cette ONG : « C’est peut-être une façon de nous dire que les dés sont pipés d’avance, qu’on sait déjà comment ça va se terminer. Donc, mettre de l’argent sur ça, pour un processus dont on connaît déjà les résultats à la fin, peut-être que ce n’est pas intéressant pour eux ? »
Aïcha Makouet reste motivée. Elle va superviser plusieurs observateurs. Avec en tête une liste de points à surveiller. « Telle que la position de l’isoloir, placé à côté des fenêtres, qui laisse quelque fois chuchoter des personnes hors de la salle pour influencer le choix de certains citoyens. Il va falloir que le citoyen soit libre de faire son choix », insiste-t-elle.
Comme le stipule la loi au Cameroun, l’ONG n’annoncera aucune tendance le soir du vote.
Le 12 octobre, les électeurs trouveront douze bulletins dans les bureaux de vote, dont celui du président sortant, au pouvoir depuis 1982, Paul Biya. À noter que deux candidats, Ateki Seta Caxton Akere Tabeng Muna, avaient annoncé leur soutien à Bello Bouba Maïgari.
« Un processus dont on connaît déjà le résultat, ce n’est pas peut-être intéressant pour eux ? »
Des demandes d’accréditations ont été refusées par l’Administration territoriale. Un frein auquel s’ajoute la fin des financements de l’Union européenne et du Canada, regrette David Moukoudi, militant de cette ONG : « C’est peut-être une façon de nous dire que les dés sont pipés d’avance, qu’on sait déjà comment ça va se terminer. Donc, mettre de l’argent sur ça, pour un processus dont on connaît déjà les résultats à la fin, peut-être que ce n’est pas intéressant pour eux ? »
Aïcha Makouet reste motivée. Elle va superviser plusieurs observateurs. Avec en tête une liste de points à surveiller. « Telle que la position de l’isoloir, placé à côté des fenêtres, qui laisse quelque fois chuchoter des personnes hors de la salle pour influencer le choix de certains citoyens. Il va falloir que le citoyen soit libre de faire son choix », insiste-t-elle.
Comme le stipule la loi au Cameroun, l’ONG n’annoncera aucune tendance le soir du vote.
Le 12 octobre, les électeurs trouveront douze bulletins dans les bureaux de vote, dont celui du président sortant, au pouvoir depuis 1982, Paul Biya. À noter que deux candidats, Ateki Seta Caxton Akere Tabeng Muna, avaient annoncé leur soutien à Bello Bouba Maïgari.