L’expression prend à présent tout son sens, car avec ses 25 % des voix du premier tour, et pour peu que ses électeurs respectent ses consignes de vote au second tour, l’ancien chef de l’Etat semble détenir la clé du scrutin.
Voilà pourquoi, lors de la cérémonie d’investiture de leur candidat Alassane Ouattara, les trois autres chefs de l’opposition ivoirienne, y compris ce dernier, ont multiplié les hommages à Henri Konan Bédié. C’était à se demander si l’ancien Premier ministre d’Houphouët-Boigny et l’ancien président de la République avaient jamais été, par le passé, farouchement opposés.
Mais si du passé les deux dirigeants historiques de l’opposition ont décidé de faire désormais table rase, c’est bien parce que les quatre principaux partis d’opposition ont, ensemble, obtenu 60 % des voix au premier tour. Et que, compte tenu des résultats annoncés, le candidat Ouattara a besoin, au bas mot, d’un report incompressible de 60% des voix d’Henri Konan Bédié sur sa candidature, pour battre Laurent Gbagbo sur le fil au second tour.
Le RHDP s’est donc mis en ordre de bataille électorale. Il s’est doté d’un conseil politique dirigé fort logiquement par Henri Konan Bédié et d’une direction collégiale de campagne, dirigée, tout à la fois, par l’avocat Jeannot Ahoussou Kouadio, du PDCI, et par l’ancien ministre Amadou Gon Coulibaly du RDR.
Voilà pourquoi, lors de la cérémonie d’investiture de leur candidat Alassane Ouattara, les trois autres chefs de l’opposition ivoirienne, y compris ce dernier, ont multiplié les hommages à Henri Konan Bédié. C’était à se demander si l’ancien Premier ministre d’Houphouët-Boigny et l’ancien président de la République avaient jamais été, par le passé, farouchement opposés.
Mais si du passé les deux dirigeants historiques de l’opposition ont décidé de faire désormais table rase, c’est bien parce que les quatre principaux partis d’opposition ont, ensemble, obtenu 60 % des voix au premier tour. Et que, compte tenu des résultats annoncés, le candidat Ouattara a besoin, au bas mot, d’un report incompressible de 60% des voix d’Henri Konan Bédié sur sa candidature, pour battre Laurent Gbagbo sur le fil au second tour.
Le RHDP s’est donc mis en ordre de bataille électorale. Il s’est doté d’un conseil politique dirigé fort logiquement par Henri Konan Bédié et d’une direction collégiale de campagne, dirigée, tout à la fois, par l’avocat Jeannot Ahoussou Kouadio, du PDCI, et par l’ancien ministre Amadou Gon Coulibaly du RDR.