Les tensions se multiplient en Côte d'Ivoire à l'approche de l'élection présidentielle du 31 octobre. Une personne est morte et plusieurs ont été blessées lundi 19 octobre lors de manifestations de l'opposition et alors qu'une mission diplomatique ouest-africaine a appelé pouvoir et opposants à faire des "efforts considérables".
"Il y a eu un mort (...) et une dizaine de blessés graves" à Bounoua (60 km à l'est d'Abidjan), ex-fief de l'ancienne première dame Simone Gbagbo, a affirmé à l'AFP Jean-Paul Améthier, maire (opposition) de cette ville, accusant les forces de l'ordre d'en être responsable.
Les manifestants, jeunes pour la plupart, avaient bloqué la route qui relie Abidjan au Ghana pour "respecter le mot d'ordre de boycott" de l'opposition, a poursuivi le maire. Ils ont été dispersés par les forces de l'ordre. "La situation est revenue au calme en début d'après-midi", selon le maire.
À Abidjan, des échauffourées ont eu lieu dans la matinée entre les forces de l'ordre et des étudiants en grève qui manifestaient à l'appel du puissant syndicat Fesci, proche de l'opposition, pour protester contre des frais scolaires et universitaires, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des incidents ont aussi eu lieu à Dabou (50 km d'Abidjan), Divo (200 km d'Abidjan) et Yamoussoukro, selon des témoins et une source sécuritaire.
"Il y a eu un mort (...) et une dizaine de blessés graves" à Bounoua (60 km à l'est d'Abidjan), ex-fief de l'ancienne première dame Simone Gbagbo, a affirmé à l'AFP Jean-Paul Améthier, maire (opposition) de cette ville, accusant les forces de l'ordre d'en être responsable.
Les manifestants, jeunes pour la plupart, avaient bloqué la route qui relie Abidjan au Ghana pour "respecter le mot d'ordre de boycott" de l'opposition, a poursuivi le maire. Ils ont été dispersés par les forces de l'ordre. "La situation est revenue au calme en début d'après-midi", selon le maire.
À Abidjan, des échauffourées ont eu lieu dans la matinée entre les forces de l'ordre et des étudiants en grève qui manifestaient à l'appel du puissant syndicat Fesci, proche de l'opposition, pour protester contre des frais scolaires et universitaires, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des incidents ont aussi eu lieu à Dabou (50 km d'Abidjan), Divo (200 km d'Abidjan) et Yamoussoukro, selon des témoins et une source sécuritaire.