Sur une grande place en plein soleil, malgré les 40 degrés, des familles se rassemblent petit à petit autour d'une estrade pendant l’un des meetings de campagne d'Ebrahim Raïssi à Téhéran. En amont, des pancartes portant le visage d'Ebrahim Raïssi sont distribuées aux enfants. Beaucoup de femmes couvertes de tchadors noirs se pressent pour exprimer leur soutien au candidat favori. « Nous votons pour M. Raïssi, il y avait un rassemblement pour le soutenir donc nous sommes venues », lance l’une d’elles. Son amie renchérit : « Monsieur Raïssi est le chef du pouvoir judiciaire depuis deux ans. Il lutte contre la corruption. Il a arrêté beaucoup de gens qui étaient corrompus pendant son mandat. Et il est en train de lutter contre l’injustice. »
Une jeune femme contourne la place d’un pas décidé. Elle ne croit pas un mot de ces arguments de campagne. « Moi j'appelle ça un spectacle pour encourager les gens à venir voter. Monsieur Raïssi est un homme très religieux. Écoutez cette musique, c’est étonnant ça ne correspond pas du tout à sa personnalité. C’est contradictoire. »
Ebrahïm Raïssi est l'un des seuls candidats à organiser de tels rassemblements dans un pays violemment touché par le Covid-19. Ses adversaires dénoncent des dérogations faites à celui qui est aujourd’hui encore le chef de l’autorité judiciaire du pays.
Une jeune femme contourne la place d’un pas décidé. Elle ne croit pas un mot de ces arguments de campagne. « Moi j'appelle ça un spectacle pour encourager les gens à venir voter. Monsieur Raïssi est un homme très religieux. Écoutez cette musique, c’est étonnant ça ne correspond pas du tout à sa personnalité. C’est contradictoire. »
Ebrahïm Raïssi est l'un des seuls candidats à organiser de tels rassemblements dans un pays violemment touché par le Covid-19. Ses adversaires dénoncent des dérogations faites à celui qui est aujourd’hui encore le chef de l’autorité judiciaire du pays.