
Les acteurs de la filière de transformation de l’anacarde tirent la sonnette d’alarme. Réunis ce mardi 6 mai à Kolda, ils ont exprimé leur profonde inquiétude face aux difficultés qui plombent la campagne de cette année. Problèmes d’accès aux financements, cherté de la matière première… les obstacles s’accumulent, menaçant l’avenir même de leurs entreprises.
« C’est la deuxième année de disette que nous vivons », a déploré Elimane Drame, transformateur basé à Ziguinchor, lors d’un point de presse tenu à l’issue de leur rencontre. Selon lui, la situation est critique. « Des entreprises sont en train de fermer, occasionnant des pertes d’emplois », alerte-t-il.
Au cœur de la crise, le prix actuel de la noix de cajou, jugé trop élevé pour permettre aux transformateurs de rester compétitifs, aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’export. « Il faut des mesures institutionnelles pour que tous les acteurs de la filière puissent trouver leur compte », a plaidé M. Drame.
Un appel partagé par Xavier Diatta, autre transformateur venu de Ziguinchor. Selon lui, la priorité donnée à l’exportation de l’anacarde brute est une grave erreur. « En exportant l’anacarde brute, nous exportons nos emplois », a-t-il martelé, insistant sur l’urgence de soutenir la transformation locale.
Les professionnels de la filière réclament ainsi des politiques publiques plus favorables, avec un meilleur encadrement des prix et des mécanismes d’appui financier. Faute de quoi, avertissent-ils, c’est tout un pan de l’économie locale, générateur d’emplois et de valeur ajoutée, qui risque de disparaître.
« C’est la deuxième année de disette que nous vivons », a déploré Elimane Drame, transformateur basé à Ziguinchor, lors d’un point de presse tenu à l’issue de leur rencontre. Selon lui, la situation est critique. « Des entreprises sont en train de fermer, occasionnant des pertes d’emplois », alerte-t-il.
Au cœur de la crise, le prix actuel de la noix de cajou, jugé trop élevé pour permettre aux transformateurs de rester compétitifs, aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’export. « Il faut des mesures institutionnelles pour que tous les acteurs de la filière puissent trouver leur compte », a plaidé M. Drame.
Un appel partagé par Xavier Diatta, autre transformateur venu de Ziguinchor. Selon lui, la priorité donnée à l’exportation de l’anacarde brute est une grave erreur. « En exportant l’anacarde brute, nous exportons nos emplois », a-t-il martelé, insistant sur l’urgence de soutenir la transformation locale.
Les professionnels de la filière réclament ainsi des politiques publiques plus favorables, avec un meilleur encadrement des prix et des mécanismes d’appui financier. Faute de quoi, avertissent-ils, c’est tout un pan de l’économie locale, générateur d’emplois et de valeur ajoutée, qui risque de disparaître.