Jean-Pierre Bemba entouré de ses défenseurs lors de l’ouverture de son procès à La Haye (Pays-Bas) le 22 novembre 2010.
Leur ligne de défense est claire. Pour les défenseurs de Jean-Pierre Bemba, leur client n’est pas responsable des crimes commis en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003. Les hommes le Mouvement pour la Libération du Congo, étaient alors sous le contrôle et le commandement direct des autorités de Bangui, expliquent-ils.
Ils se battaient avec l’uniforme centrafricain et sous le drapeau centrafricain. Le responsable principal serait donc Ange-Félix Patassé qui avait appelé les troupes du MLC en renfort pour faire face à la tentative de coup d’Etat du général François Bozizé.
Mais pour l’accusation, même si Jean Pierre Bemba ne se rendait que très rarement à Bangui, à l’époque des faits, il savait que des viols, des meurtres, et des pillages étaient commis par ses hommes, et il aurait laissé faire.
Les juges de la CPI ont déjà entendu quarante témoins de l’accusation entre novembre 2010 et mars dernier, ont suivi les témoignages des victimes. Place donc maintenant à la défense qui prévoit de présenter une soixantaine de témoins. Cette phase devrait en principe durer huit mois, probablement plus.
Source: RFI
Ils se battaient avec l’uniforme centrafricain et sous le drapeau centrafricain. Le responsable principal serait donc Ange-Félix Patassé qui avait appelé les troupes du MLC en renfort pour faire face à la tentative de coup d’Etat du général François Bozizé.
Mais pour l’accusation, même si Jean Pierre Bemba ne se rendait que très rarement à Bangui, à l’époque des faits, il savait que des viols, des meurtres, et des pillages étaient commis par ses hommes, et il aurait laissé faire.
Les juges de la CPI ont déjà entendu quarante témoins de l’accusation entre novembre 2010 et mars dernier, ont suivi les témoignages des victimes. Place donc maintenant à la défense qui prévoit de présenter une soixantaine de témoins. Cette phase devrait en principe durer huit mois, probablement plus.
Source: RFI