Pour la défense, c’est devenu l’enjeu de ce procès : montrer que la Tunisie est capable de juger équitablement son ancien président. A ses yeux, ce second volet, déjà reporté à deux reprises, doit se dérouler autrement que le 20 juin dernier. Ce jour-là, Ben Ali et sa femme avaient en effet écopé en quelques heures à peine de trente cinq ans de prison chacun et de quarante cinq millions d’euros d’amende.
Gagner du temps et… pouvoir plaider
Aujourd’hui, ses deux avocats commis d’office s’attendent à un scénario expéditif, mais ils espèrent soulever des vices de forme. Leur objectif : obtenir plus de temps, et surtout avoir le droit, cette fois, de plaider devant le tribunal, ce qui leur est pour l’instant interdit.
Pas de contact avec Ben Ali
Autre difficulté : plus de deux semaines après leur désignation, ces avocats n’ont toujours pas établi de contact direct avec leur client, parvenant seulement à s’entretenir avec sa fille, elle aussi en exil en Arabie saoudite. Selon ses propos rapportés par la défense, Ben Ali conteste toujours toute légitimité à la justice post-révolutionnaire tunisienne. Il rejette également les trois chefs d’accusation - détention d’armes, d’œuvres archéologiques, mais aussi de drogue - pour lesquels il encourt la perpétuité.
Une nouvelle fois, la peine pourrait donc être lourde contre l’ancien président. Alors qu’en Tunisie, en raison de son absence, son procès suscite toujours indifférence et frustration.
Gagner du temps et… pouvoir plaider
Aujourd’hui, ses deux avocats commis d’office s’attendent à un scénario expéditif, mais ils espèrent soulever des vices de forme. Leur objectif : obtenir plus de temps, et surtout avoir le droit, cette fois, de plaider devant le tribunal, ce qui leur est pour l’instant interdit.
Pas de contact avec Ben Ali
Autre difficulté : plus de deux semaines après leur désignation, ces avocats n’ont toujours pas établi de contact direct avec leur client, parvenant seulement à s’entretenir avec sa fille, elle aussi en exil en Arabie saoudite. Selon ses propos rapportés par la défense, Ben Ali conteste toujours toute légitimité à la justice post-révolutionnaire tunisienne. Il rejette également les trois chefs d’accusation - détention d’armes, d’œuvres archéologiques, mais aussi de drogue - pour lesquels il encourt la perpétuité.
Une nouvelle fois, la peine pourrait donc être lourde contre l’ancien président. Alors qu’en Tunisie, en raison de son absence, son procès suscite toujours indifférence et frustration.