Les avocats de l'ancien président ivoirien sont apparus plutôt alertes cette semaine pour démonter point par point le dossier de l'accusation. Pour les conseils de Laurent Gbagbo, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye n'a fourni aucune preuve permettant de dire que l'ex-chef d'Etat aurait donné l'ordre de commettre des violences contre les civils.
« Pas d'enquête sérieuse »
D'un ton souvent ironique, les avocats relèvent une succession de failles : plusieurs preuves n'ont pas été authentifiées, certains témoins cités par l'accusation n'ont pas assisté aux violences. « Le procureur n'a pas mené une enquête sérieuse », répètent régulièrement les avocats de la défense.
Dans la galerie qui surplombe la salle d'audience, les partisans de l'ancien président ivoiriens expriment régulièrement leur satisfaction en écoutant les avocats.
De son côté, l'accusation est restée de marbre. tout au long des audiences, Eric MacDonald, le substitut du procureur, semblait noyé dans ses pensées. Ce 14 novembre dans l'après-midi, les avocats de Charles Blé Goudé, l'ex-leader des Jeunes patriotes, doivent à leur tour prendre la parole.
« Pas d'enquête sérieuse »
D'un ton souvent ironique, les avocats relèvent une succession de failles : plusieurs preuves n'ont pas été authentifiées, certains témoins cités par l'accusation n'ont pas assisté aux violences. « Le procureur n'a pas mené une enquête sérieuse », répètent régulièrement les avocats de la défense.
Dans la galerie qui surplombe la salle d'audience, les partisans de l'ancien président ivoiriens expriment régulièrement leur satisfaction en écoutant les avocats.
De son côté, l'accusation est restée de marbre. tout au long des audiences, Eric MacDonald, le substitut du procureur, semblait noyé dans ses pensées. Ce 14 novembre dans l'après-midi, les avocats de Charles Blé Goudé, l'ex-leader des Jeunes patriotes, doivent à leur tour prendre la parole.