Interpellé sur les craintes que le procès de l’Imam Ndao et Cie soit celui de l’Islam, le président de la Ligue Sénégalaise de Défense des Droits de l’Homme (LSDH) a indiqué que « l’enjeu est grand aujourd’hui ». Me Assane Dioma Ndiaye a toutefois souligné que « nous avons la chance d’avoir un Tribunal très serein (avec) le président Lamotte qui prend en charge cette affaire. Et, nous pensons que le ministère public sera faire la part des choses entre le terrorisme et l’Islam ».
« De toutes les façons, nous sommes là en tant qu’avocats pour jouer les garde-fous pour qu’il n’y ait pas d’amalgame. Le terrorisme n’a rien à voir avec l’Islam. Le fait de réciter le Coran, de tenir des slogans conformes à l’Islam ne peut pas être considéré comme l’apologie au terrorisme. Evidemment, c’est des risques énormes mais il faudra que jurisprudence se fasse et que cette jurisprudence soit très prudente et qu’elle ne puisse pas porter atteinte aux libertés individuelles mais également aux principes religieux tels que nous les pratiquons et qui n’ont rien à voir avec la violence. Je pense que si nous arrivons à tenir ce procès dans des conditions de sérénité et que seule la vérité puisse être le credo de la Justice, je pense qu’il n’y a pas de dérapages à craindre », a martelé le défenseur des droits de l'homme.
« De toutes les façons, nous sommes là en tant qu’avocats pour jouer les garde-fous pour qu’il n’y ait pas d’amalgame. Le terrorisme n’a rien à voir avec l’Islam. Le fait de réciter le Coran, de tenir des slogans conformes à l’Islam ne peut pas être considéré comme l’apologie au terrorisme. Evidemment, c’est des risques énormes mais il faudra que jurisprudence se fasse et que cette jurisprudence soit très prudente et qu’elle ne puisse pas porter atteinte aux libertés individuelles mais également aux principes religieux tels que nous les pratiquons et qui n’ont rien à voir avec la violence. Je pense que si nous arrivons à tenir ce procès dans des conditions de sérénité et que seule la vérité puisse être le credo de la Justice, je pense qu’il n’y a pas de dérapages à craindre », a martelé le défenseur des droits de l'homme.