La réquisition du procureur spécial de la CREI est très salée. Alioune Mara a chargé à volonté avant de requérir sept (7) ans de prison ferme pour Karim Wade et 6 ans pour Pape Mamadou Pouye et Ibrahim Abou Khalil dit "Bibo Bourgi. Il a accusé les autres co-prévenus de complicité et demande à ce titre une peine de quatre (4) ans ferme aussi pour Mbaye Ndiaye, Pierre Agboba et Alioune Samba Diassé. Pour ce qui concerne les prévenus qui ont fui comme le frère de Bibo, Vieux Aidara, Mme Rioux et autres, le procureur spécial a requis 10 ans ferme.
Alioune Mara ne s'est pas trop cassé la tête pour ce qui est de l'amende financière. Il a étalé la même somme à tous les prévenus tout en demandant une saisie de tous leurs biens existant. Il a fixé le préjudice à 250 milliards pour tous qui devront être versés à l'Etat. Dans son réquisitoire Alioune Mara a demandé à laCour de maintenir les prévenus dans les liens de la détention. Dans son intervention, le procureur spécial a fait comprendre que la peine est la réponse sociale et la sanction pénale infligée.
Il a par ailleurs sollicité de la Cour l'application de l'article 34 du coe pénal au prévenu Karim Wade et ses co-prévenus poursuivis pour enrichissement illicite. en effet, l'article en question dispose que « (Loi n° 77 -33 du 22 février 1977) Les tribunaux jugeant correctionnellement pourront, dans certains cas, interdire, en tout ou en partie, l'exercice de droits civiques, civils et de famille suivants:
1) de vote
2) d'éligibilité;
3) d'être appelé ou nommé aux fonctions de juré ou autre fonctions publiques, ou aux emplois de l'administration ou d'exercer ces fonctions ou emplois;
4) du port et de détention d'armes ;
5) de vote et de suffrage dans les délibérations de famille ;
6) d'être tuteur, subrogé tuteur ou curateur ;
7) d'être expert ou témoin sauf pour donner en justice de simples renseignements. Lorsque la peine d'emprisonnement encourue sera supérieure à cinq ans, les tribunaux pourront prononcer pour une durée de dix ans de plus, l'interdiction totale ou partielle des droits énumérés ci-dessus.
Lorsque la peine d'emprisonnement prononcée sera supérieure à cinq ans, l'interdiction définitive de tous les droits devra obligatoirement être prononcée. L'interdiction prendra effet à compter du jour où la condamnation sera devenue définitive ».
Comme motif le procureur a laissé entendre que de plus en plus dans les pays africains, nous assistons à la crise de la bonne gouvernance. Ce qui doit motiver la luttre contre l'impunité. " Plus jamais ça " lance Cheikh Tidiane Mara.
Alioune Mara ne s'est pas trop cassé la tête pour ce qui est de l'amende financière. Il a étalé la même somme à tous les prévenus tout en demandant une saisie de tous leurs biens existant. Il a fixé le préjudice à 250 milliards pour tous qui devront être versés à l'Etat. Dans son réquisitoire Alioune Mara a demandé à laCour de maintenir les prévenus dans les liens de la détention. Dans son intervention, le procureur spécial a fait comprendre que la peine est la réponse sociale et la sanction pénale infligée.
Il a par ailleurs sollicité de la Cour l'application de l'article 34 du coe pénal au prévenu Karim Wade et ses co-prévenus poursuivis pour enrichissement illicite. en effet, l'article en question dispose que « (Loi n° 77 -33 du 22 février 1977) Les tribunaux jugeant correctionnellement pourront, dans certains cas, interdire, en tout ou en partie, l'exercice de droits civiques, civils et de famille suivants:
1) de vote
2) d'éligibilité;
3) d'être appelé ou nommé aux fonctions de juré ou autre fonctions publiques, ou aux emplois de l'administration ou d'exercer ces fonctions ou emplois;
4) du port et de détention d'armes ;
5) de vote et de suffrage dans les délibérations de famille ;
6) d'être tuteur, subrogé tuteur ou curateur ;
7) d'être expert ou témoin sauf pour donner en justice de simples renseignements. Lorsque la peine d'emprisonnement encourue sera supérieure à cinq ans, les tribunaux pourront prononcer pour une durée de dix ans de plus, l'interdiction totale ou partielle des droits énumérés ci-dessus.
Lorsque la peine d'emprisonnement prononcée sera supérieure à cinq ans, l'interdiction définitive de tous les droits devra obligatoirement être prononcée. L'interdiction prendra effet à compter du jour où la condamnation sera devenue définitive ».
Comme motif le procureur a laissé entendre que de plus en plus dans les pays africains, nous assistons à la crise de la bonne gouvernance. Ce qui doit motiver la luttre contre l'impunité. " Plus jamais ça " lance Cheikh Tidiane Mara.