
« Le premier responsable c’est Bouteflika. C’est lui qui doit être amené comme témoin ». Voilà ce qu’a déclaré Abdelmalek Sellal, ancien Premier ministre et proche de l’ancien président algérien pendant l’audience, au tribunal d’Alger ce dimanche.
Accusé d’avoir attribué des marchés en enfreignant la législation, il a répété qu’il n’avait pas d’autorité et qu’il respectait la politique d’Abdelaziz Bouteflika. A l’époque, explique-t-il à la barre, c’est Saïd Bouteflika, le frère du président qui suivait les détails de la mise en place de cette politique.
Quand le juge lui demande pourquoi il ne s’est pas opposé à ce système, Abdelmalek Sellal répond : un responsable qui voulait mettre fin aux dépassements a été limogé et son fils emprisonné. Une référence claire à Abdelmadjid Tebboune, l’actuel président algérien, qui avait été démis de ses fonctions de Premier ministre en 2017 et dont le fils, Khaled Tebboune, accusé de trafic d’influence, a été acquitté cette semaine.
Au mois de décembre, en première instance, Abdelmalek Sellal avait été condamné à douze ans de prison ferme. Le procès doit se poursuivre ce lundi.
Accusé d’avoir attribué des marchés en enfreignant la législation, il a répété qu’il n’avait pas d’autorité et qu’il respectait la politique d’Abdelaziz Bouteflika. A l’époque, explique-t-il à la barre, c’est Saïd Bouteflika, le frère du président qui suivait les détails de la mise en place de cette politique.
Quand le juge lui demande pourquoi il ne s’est pas opposé à ce système, Abdelmalek Sellal répond : un responsable qui voulait mettre fin aux dépassements a été limogé et son fils emprisonné. Une référence claire à Abdelmadjid Tebboune, l’actuel président algérien, qui avait été démis de ses fonctions de Premier ministre en 2017 et dont le fils, Khaled Tebboune, accusé de trafic d’influence, a été acquitté cette semaine.
Au mois de décembre, en première instance, Abdelmalek Sellal avait été condamné à douze ans de prison ferme. Le procès doit se poursuivre ce lundi.