L'ONG Amnesty International s’est déclaré contre l'examen d'une loi d'amnistie générale des faits de violences politiques au Sénégal, survenu entre février 2021 et février 2024. L'adoption de cette loi, selon Amnesty International , serait un « affront » aux familles des victimes et constituerait une « prime troublante à l'impunité ».
Le projet de loi, initialement proposé par le président Macky Sall, sera examiné par la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains de l'Assemblée nationale ce mardi, avant d'être soumis à l'approbation des députés en séance plénière.
Amnesty International a estimé « que l'adoption de cette loi d'amnistie par le Parlement serait un manquement de l'État sénégalais à ses obligations en matière de justice, de vérité et de réparation envers les familles des victimes. Plus de 60 personnes ont perdu la vie lors des manifestations depuis février 2021, et quinze familles attendent toujours que justice leur soit rendue. »
Le projet de loi d'amnistie, adopté en Conseil des ministres le 28 février, couvrirait les infractions commises tant au Sénégal qu'à l'étranger, sur la période de 2021 à 2024. Amnesty International a appelé à des enquêtes judiciaires rapides, approfondies et impartiales sur l'usage de la force par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations. Ainsi, l’ONG a exigé que les personnes soupçonnées d'homicides illégaux soient traduites en justice devant des juridictions civiles ordinaires, rapporte L’Observateur.
Le projet de loi, initialement proposé par le président Macky Sall, sera examiné par la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains de l'Assemblée nationale ce mardi, avant d'être soumis à l'approbation des députés en séance plénière.
Amnesty International a estimé « que l'adoption de cette loi d'amnistie par le Parlement serait un manquement de l'État sénégalais à ses obligations en matière de justice, de vérité et de réparation envers les familles des victimes. Plus de 60 personnes ont perdu la vie lors des manifestations depuis février 2021, et quinze familles attendent toujours que justice leur soit rendue. »
Le projet de loi d'amnistie, adopté en Conseil des ministres le 28 février, couvrirait les infractions commises tant au Sénégal qu'à l'étranger, sur la période de 2021 à 2024. Amnesty International a appelé à des enquêtes judiciaires rapides, approfondies et impartiales sur l'usage de la force par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations. Ainsi, l’ONG a exigé que les personnes soupçonnées d'homicides illégaux soient traduites en justice devant des juridictions civiles ordinaires, rapporte L’Observateur.
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